La NV-A a obtenu 27 des 150 sièges de la Chambre des représentants, avec 17,4% des voix, suivie par les chrétiens-démocrates flamands (CD&V, 17, 10,85%), les socialistes flamands (SP.a, 13, 9,23%), les libéraux- démocrates flamands (Open VLD, 13, 8,63%), le Vlaams Belang d'extrême-droite (12, 7,76%), Groen (5, 4,37%) et Lijst Dedecker (1, 2,31%).
Le PS a pour sa part pris 26 sièges (13,71%) pour devenir la première famille politique de la Wallonie au parlement depuis 20 ans, devant le Mouvement réformateur (MR, 18, 9,29%), les chrétiens-démocrates francophones (CDh, 9, 5,53%), l'Ecolo (8, 4,8%) et le Parti populaire (PP, 1, 1,29%).
Bart De Wever, de la NV-A, et Elio di Rupo, du PS, sont ainsi les 2 plus favoris pour former un nouveau gouvernement et devenir le Premier ministre.
Dans la Constitution belge, la distribution des 150 sièges de la Chambre des représentants est fixe pour les communautés francophone et néerlandophone, à préciser 79 à la Flandre, 49 à la Wallonie et 22 à Bruxelles.
En général, les élections législatives doivent se tenir tous les 4 ans en Belgique. Le scrutin de ce dimanche, qui a eu lieu un an plus tôt que prévu, résulte de la démission en bloc le 22 avril dernier du cabinet du Premier ministre Yves Leterme suite au retrait de la coalition au pouvoir des libéraux-démocrates flamands.
L'échec des négociations entre les néerlandophones et les francophones du pays sur l'arrondissement électoral et judiciaire Bruxelles, Hal et Vilvorde (BHV) est à l'origine de cette crise politique.
La Belgique a quelque 10 millions d'habitants, dont 56% sont néerlandophones et vivent pour la plupart en Flandre au Nord, 34% sont francophones et vivent pour la plupart en Wallonie au Sud, 10% sont bilingues et vivent dans la région de Bruxelles.
XINHUA/VNA/CVN