Barack Obama reçoit Mahmoud Abbas pour parler de la paix au Proche-Orient

Barack Obama a dit le 9 juin espérer des "progrès significatifs" cette année au Proche-Orient malgré le raid israélien contre la flottille humanitaire destinée à Gaza, dont le président américain a dénoncé la situation "intenable".

En recevant le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas à la Maison Blanche, M. Obama a estimé que des "progrès significatifs" étaient possibles au Proche-Orient d'ici à la fin de l'année, promettant que les États-Unis pèseraient "de tout leur poids" pour faire sortir le processus de paix de "l'impasse".

Des négociations de paix indirectes parrainées par les États-Unis et dites "de proximité" ont repris il y a un mois entre Israéliens et Palestiniens, premier timide résultat engrangé sur ce dossier érigé en priorité de politique étran-gère par M. Obama. Concernant la situation dans la bande de Gaza, qui fait l'objet d'un blocus israélien, M. Obama a promis que les États-Unis allaient allouer 400 millions de dollars d'aide civile aux Palestiniens pour construire des logements et des écoles. "Non seulement le statu quo à Gaza est-il intenable, mais le statu quo est aussi intenable au Proche-Orient, il est temps d'aller de l'avant, de progresser sur une solution à 2 États", israélien et palestinien, a affirmé M. Obama.

Cette nouvelle aide américaine répond à une demande de M. Abbas de financement de "projets vitaux dans la bande de Gaza", contrôlée par le Hamas, selon le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat. De même source, ces fonds transiteront par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

M. Abbas a réaffirmé de son côté qu'il fallait que l'État hébreu lève le blocus, 9 jours après le raid israélien contre une flottille humanitaire destinée à Gaza qui a fait 9 tués et des dizaines de blessés parmi les passagers.

À ce sujet, M. Obama a dit attendre d'Israël qu'il se conforme aux demandes du Conseil de sécurité de l'ONU dans le cadre de son enquête sur cet arraisonnement sanglant.

Quelques heures avant la rencontre de Washington, les ministres du cabinet restreint israélien avaient justement donné leur feu vert à un allègement du blocus terrestre de la bande de Gaza, selon la radio publique israélienne.

En revanche, l'annonce attendue de la création d'une "commission juridique d'enquête" en Israël sur le raid a été reportée.

Le cabinet restreint devait, selon la radio, présenter ses conclusions dans la journée à l'administration américaine, qui a réclamé "une participation internationale" à cette enquête.

La rencontre entre MM. Obama et Abbas s'est déroulée peu après l'adoption à l'ONU de nouvelles sanctions contre l'Iran, soupçonné de vouloir se procurer l'arme nucléaire, ce qui inquiète fortement Israël.

La visite du président de l'autorité palestinienne à Washington devait initialement faire suite à celle du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Mais ce dernier, dont les relations avec l'administration Obama ont traversé une passe houleuse en mars sur la question de la colonisation à Jérusalem-Est annexée, a coupé court à son voyage en Amérique du Nord la semaine dernière pour s'occuper des conséquences du raid de ses commandos de marine.

Selon un haut responsable israélien, la visite de M. Netanyahu à la Maison Blanche se produira d'ici à la fin de ce mois de juin.

Pour sa part, M. Abbas devrait également rencontrer à Washington le conseiller de M. Obama pour la sécurité nationale, le général James Jones, et des élus du Congrès.

AFP/VNA/CVN

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