>>Kenya : un immeuble de cinq étages s'effondre à Nairobi, au moins un mort
>>Au moins 36 morts dans une nouvelle attaque au Kenya
"Le siège est terminé" à Garissa, localité située à 150 km de la frontière somalienne, a annoncé le ministère kényan de l'Intérieur dans la soirée.
Selon les autorités kényanes, 815 étudiants étaient inscrits à l'Université de Garissa, dont plusieurs centaines hébergés dans la résidence universitaire d'un campus comprenant une vingtaine de bâtiments.
Le Centre national kényan de gestion des catastrophes (NDOC) a parallèlement "confirmé la mort de 147 personnes", le ministère de l'Intérieur faisant en outre état de 79 blessés, dont neuf dans un état critique.
Le ministre de l'Intérieur, Joseph Nkaissery, a affirmé dans la soirée que "les quatre assaillants (...) ont tous été tués par les membres des forces de sécurité qui les ont abattus. Les terroristes portaient des explosifs qui ont détonné" lorsqu'ils ont été touchés.
M. Nkaissery n'a pas reparlé d'un des assaillants présumés dont il avait auparavant annoncé l'arrestation. Son ministère de l'Intérieur a par ailleurs fait état de "587 étudiants évacués" du campus, sans préciser si ces étudiants figuraient parmi les otages que les shebab disaient détenir ou s'il s'agissait d'étudiants cachés durant l'attaque.
Otages
Selon une source sécuritaire occidentale, plusieurs membres des forces de sécurité et otages pourraient avoir été tués lorsque les quatre assaillants ont en fait déclenché eux-mêmes leurs ceintures d'explosifs à l'approche des colonnes d'assaut progressant dans le bâtiment.
Les étudiants évacués vont passer la nuit dans une caserne en attendant d'être rapatriés chez eux vendredi 3 avril, selon le ministre de l'Intérieur.
Vers 05h30 (02h30 GMT) jeudi matin 2 avril, le commando islamiste a abattu deux gardes à l'entrée de l'université, puis ouvert le feu au hasard sur le campus, avant de pénétrer dans la résidence universitaire.
Un porte-parole shebab, Cheikh Ali Mohamud Rage, avait revendiqué l'attaque dans la journée, assurant que le commando avait laissé partir les musulmans et gardé les autres étudiants en otage.
Couvre-feu
Un couvre-feu a été imposé jeudi soir 2 avril jusqu'au 16 avril dans les trois comtés longeant la frontière somalienne, plus un quatrième limitrophe de celui de Garissa.
L'attaque - "odieuse" et "lâche" selon Washington, "barbare" et "insensée" pour Londres - a été largement condamnée. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a réclamé jeudi soir 2 aril que "les responsables de cette attaque soient traduits devant la justice".
Le président kényan Uhuru Kenyatta avait indiqué jeudi 2 avril dans un bref communiqué "prier" pour les victimes et les otages. Mercredi 1er avril, il avait assuré que "le Kenya est aussi sûr que n'importe quel autre pays dans le monde", contestant de nouvelles mises en garde émises par Londres sur la sécurité au Kenya.
Au moins 200 personnes ont été tuées et au moins autant blessées en 2014 au Kenya lors d'attaques revendiquées par les shebab ou qui leur ont été attribuées.
>>Au moins 36 morts dans une nouvelle attaque au Kenya
Une étudiante blessée dans l'attaque menée par les islamistes somaliens shebab contre l'Université de Garissa, dans l'Est du Kenya, le 2 avril. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le siège est terminé" à Garissa, localité située à 150 km de la frontière somalienne, a annoncé le ministère kényan de l'Intérieur dans la soirée.
Selon les autorités kényanes, 815 étudiants étaient inscrits à l'Université de Garissa, dont plusieurs centaines hébergés dans la résidence universitaire d'un campus comprenant une vingtaine de bâtiments.
Le Centre national kényan de gestion des catastrophes (NDOC) a parallèlement "confirmé la mort de 147 personnes", le ministère de l'Intérieur faisant en outre état de 79 blessés, dont neuf dans un état critique.
Des étudiants blessés dans l'attaque menée par les islamistes somaliens shebab contre l'Université de Garissa, dans l'Est du Kenya, le 2 avril. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le ministre de l'Intérieur, Joseph Nkaissery, a affirmé dans la soirée que "les quatre assaillants (...) ont tous été tués par les membres des forces de sécurité qui les ont abattus. Les terroristes portaient des explosifs qui ont détonné" lorsqu'ils ont été touchés.
M. Nkaissery n'a pas reparlé d'un des assaillants présumés dont il avait auparavant annoncé l'arrestation. Son ministère de l'Intérieur a par ailleurs fait état de "587 étudiants évacués" du campus, sans préciser si ces étudiants figuraient parmi les otages que les shebab disaient détenir ou s'il s'agissait d'étudiants cachés durant l'attaque.
Otages
Selon une source sécuritaire occidentale, plusieurs membres des forces de sécurité et otages pourraient avoir été tués lorsque les quatre assaillants ont en fait déclenché eux-mêmes leurs ceintures d'explosifs à l'approche des colonnes d'assaut progressant dans le bâtiment.
Les étudiants évacués vont passer la nuit dans une caserne en attendant d'être rapatriés chez eux vendredi 3 avril, selon le ministre de l'Intérieur.
Localisation de l'université de Garissa où plus d'une centaine d'étudiants ont été tués lors d'une attaque islamiste. Photo : AFP/VNA/CVN |
Vers 05h30 (02h30 GMT) jeudi matin 2 avril, le commando islamiste a abattu deux gardes à l'entrée de l'université, puis ouvert le feu au hasard sur le campus, avant de pénétrer dans la résidence universitaire.
Un porte-parole shebab, Cheikh Ali Mohamud Rage, avait revendiqué l'attaque dans la journée, assurant que le commando avait laissé partir les musulmans et gardé les autres étudiants en otage.
Couvre-feu
Un couvre-feu a été imposé jeudi soir 2 avril jusqu'au 16 avril dans les trois comtés longeant la frontière somalienne, plus un quatrième limitrophe de celui de Garissa.
L'attaque - "odieuse" et "lâche" selon Washington, "barbare" et "insensée" pour Londres - a été largement condamnée. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a réclamé jeudi soir 2 aril que "les responsables de cette attaque soient traduits devant la justice".
Le président kényan Uhuru Kenyatta avait indiqué jeudi 2 avril dans un bref communiqué "prier" pour les victimes et les otages. Mercredi 1er avril, il avait assuré que "le Kenya est aussi sûr que n'importe quel autre pays dans le monde", contestant de nouvelles mises en garde émises par Londres sur la sécurité au Kenya.
Au moins 200 personnes ont été tuées et au moins autant blessées en 2014 au Kenya lors d'attaques revendiquées par les shebab ou qui leur ont été attribuées.
AFP/VNA/CVN