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"Je donne ma parole aux victimes, notre aide ne va pas s'arrêter cette semaine. Nous continuerons d'apporter notre aide tant qu'elle sera nécessaire", a assuré le patron de Lufthansa, Carsten Spohr.
Le responsable allemand se tient sur la défensive depuis les révélations des antécédents psychiatriques du copilote accusé d'avoir entraîné dans son suicide 149 personnes.
Lors de sa brève visite au Vernet, une localité proche des lieux de la catastrophe, Carsten Spohr, accompagné du Pdg de Germanwings, Thomas Winkelmann, s'est recueilli devant une stèle érigée à la mémoire des 150 victimes de la catastrophe du 24 mars. Il a refusé de répondre aux questions des nombreux journalistes présents.
"Si nous sommes là aujourd'hui, au nom de Germanwings et de Lufthansa, c'est aussi pour remercier les centaines de personnes qui ont fait un travail formidable pour aider au cours de ces dernières semaines", a expliqué Carsten Spohr.
Il a cité les policiers, les gendarmes, l'armée, les "médecins qui aident à l'identification des victimes", ainsi que les habitants de la région.
De leur côté, les autorités françaises ont lancé un appel pour leur enquête sur le crash. Dans l'hypothèse où une personne disposerait d'une vidéo montrant les derniers instants du vol avant le crash, "elle se doit de la remettre sans délai aux enquêteurs" de la gendarmerie française, a déclaré dans un communiqué le procureur chargé de l'enquête judiciaire française, Brice Robin.
Le magistrat français a démenti "qu'en l'état actuel des investigations, figurent à l'enquête une ou plusieurs vidéos filmant le crash de l'Airbus A320".
L'hebdomadaire français Paris Match et le quotidien populaire allemand Bild affirment avoir visionné une vidéo tournée dans l'avion juste avant le crash, révélant que les passagers étaient pleinement conscients que l'appareil allait s'écraser. L'hebdomadaire français a assuré mardi 31 mars sur son site internet n'avoir "aucun doute" sur la provenance de l'enregistrement, en l'occurrence un téléphone portable.
"C'est un élément humain très fort, mais (...) qui n'apporte rien à l'enquête", selon le journaliste de Match Frédéric Helbert, affirmant mercredi 1er avril avoir pu "visualiser" ce document après "un très long travail d'investigation" à l'aide "d'intermédiaires (..) connectés avec des gens qui travaillent sur le terrain".
Mardi 31 mars, la gendarmerie française avait indiqué qu'il n'y avait "plus de corps sur la zone du crash" et que l'évacuation de ces derniers était terminée.
Le travail des équipes consistera désormais à "récupérer les effets personnels" des passagers, avait-il précisé, alors que la seconde boîte noire, contenant les paramètres du vol, était toujours activement recherchée.
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"Je donne ma parole aux victimes, notre aide ne va pas s'arrêter cette semaine. Nous continuerons d'apporter notre aide tant qu'elle sera nécessaire", a assuré le patron de Lufthansa, Carsten Spohr.
Un mémorial érigé à Le Vernet, sur la commune proche du lieu du crash de Germanwings. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le responsable allemand se tient sur la défensive depuis les révélations des antécédents psychiatriques du copilote accusé d'avoir entraîné dans son suicide 149 personnes.
Lors de sa brève visite au Vernet, une localité proche des lieux de la catastrophe, Carsten Spohr, accompagné du Pdg de Germanwings, Thomas Winkelmann, s'est recueilli devant une stèle érigée à la mémoire des 150 victimes de la catastrophe du 24 mars. Il a refusé de répondre aux questions des nombreux journalistes présents.
"Si nous sommes là aujourd'hui, au nom de Germanwings et de Lufthansa, c'est aussi pour remercier les centaines de personnes qui ont fait un travail formidable pour aider au cours de ces dernières semaines", a expliqué Carsten Spohr.
Il a cité les policiers, les gendarmes, l'armée, les "médecins qui aident à l'identification des victimes", ainsi que les habitants de la région.
De leur côté, les autorités françaises ont lancé un appel pour leur enquête sur le crash. Dans l'hypothèse où une personne disposerait d'une vidéo montrant les derniers instants du vol avant le crash, "elle se doit de la remettre sans délai aux enquêteurs" de la gendarmerie française, a déclaré dans un communiqué le procureur chargé de l'enquête judiciaire française, Brice Robin.
Le magistrat français a démenti "qu'en l'état actuel des investigations, figurent à l'enquête une ou plusieurs vidéos filmant le crash de l'Airbus A320".
L'hebdomadaire français Paris Match et le quotidien populaire allemand Bild affirment avoir visionné une vidéo tournée dans l'avion juste avant le crash, révélant que les passagers étaient pleinement conscients que l'appareil allait s'écraser. L'hebdomadaire français a assuré mardi 31 mars sur son site internet n'avoir "aucun doute" sur la provenance de l'enregistrement, en l'occurrence un téléphone portable.
"C'est un élément humain très fort, mais (...) qui n'apporte rien à l'enquête", selon le journaliste de Match Frédéric Helbert, affirmant mercredi 1er avril avoir pu "visualiser" ce document après "un très long travail d'investigation" à l'aide "d'intermédiaires (..) connectés avec des gens qui travaillent sur le terrain".
Mardi 31 mars, la gendarmerie française avait indiqué qu'il n'y avait "plus de corps sur la zone du crash" et que l'évacuation de ces derniers était terminée.
Le travail des équipes consistera désormais à "récupérer les effets personnels" des passagers, avait-il précisé, alors que la seconde boîte noire, contenant les paramètres du vol, était toujours activement recherchée.
AFP/VNA/CVN