>>Yémen : série de raids aériens nocturnes contre les rebelles
"Les enfants doivent absolument être protégés, et toutes les parties dans ce conflit devraient faire tout ce qui est en leur pouvoir pour protéger les enfants", a déclaré Julien Harneis, représentant de l'UNICEF pour le Yémen, qui se trouve actuellement en Jordanie.
Des maisons sont en ruine après des raids menés par la coalition dirigée par l'Arabie saoudite, le 31 mars dans les faubourgs de Sanaa près de l'aéroport. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les combats ont gravement endommagé les services sanitaires les plus rudimentaires ainsi que le système éducatif", souligne encore l'UNICEF, le Fonds des Nations unies pour l'enfance, dans ce communiqué.
Et l'organisation de citer "l'insécurité alimentaire généralisée et la malnutrition" comme problèmes affectant les plus jeunes.
De son côté, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon s'est dit "profondément inquiet" après des informations faisant état de la mort de nombreux civils.
Le Yémen est en proie à de violents combats et, depuis jeudi dernier 26 mars, l'Arabie saoudite bombarde les rebelles chiites houthis et leurs alliés qui contrôlent de vastes régions du pays.
Preuve de la précarité de la situation : l'ONU a retiré du Yémen la totalité de son personnel étranger et installé son émissaire Jamal Benomar en Jordanie.
M. Ban a rappelé "à toutes les parties impliquées dans les opérations militaires au Yémen leurs obligations inscrites dans le droit humanitaire international d'assurer la protection des civils", selon les propos de son porte-parole dans un communiqué.
Les Nations unies soutiennent le président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui s'était réfugié dans son fief d'Aden (Sud du Yémen) après avoir fui la capitale Sanaa, avant de s'installer en Arabie saoudite la semaine dernière.
AFP/VNA/CVN