>>Au moins 43 morts dans le naufrage d'un chalutier russe
Ce naufrage, le plus meurtrier d'un navire de pêche dans les eaux russes au cours de ces dernières années et dont l'origine n'est pas encore établie, a déclenché des opérations de secours d'une ampleur inédite.
Environ 1.300 personnes, 26 navires et un hélicoptère ont permis de sauver 63 marins, selon les autorités.
Treize marins restaient cependant portés disparus plus de treize heures après le naufrage du Dalni Vostok, peu avant 06h30 locales (20h30 GMT) mercredi 1er avril. Toutefois, la température de l'eau, à peine au-dessus de zéro, et le fait que la nuit soit tombée sur les eaux de la mer d'Okhotsk, laissent peu de chances aux espoirs de retrouver des survivants.
Ce navire-usine de 5.700 tonnes et long de 104 mètres, qui battait pavillon russe, transportait à son bord 78 Russes, 42 Birmans, cinq Vanuatais, quatre Ukrainiens et trois Lettons d'après les enquêteurs russes.
Il avait quitté le port de Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe le 3 janvier, a indiqué le Comité d'enquête russe, qui a ouvert une enquête pour établir les circonstances précises du naufrage et privilégie pour l'instant la thèse d'une collision.
"L'enquête considère qu'une possible collision avec un obstacle endommageant la coque du navire près de la salle des machines est la raison la plus probable de son naufrage, qui a été rapide", ont indiqué les enquêteurs dans un communiqué. Le gouverneur de la région de Sakhaline a indiqué qu'il n'avait fallu qu'une demi-heure pour que le bateau coule.
"L'enquête prévoit d'interroger les membres de l'équipage et la direction de la compagnie", ont-ils ajouté.
Eau à zéro degré
Parmi les rescapés, "neuf personnes sont dans un état critique, d'autres sont inconscients et certains sont en état de choc", a indiqué Tatiana Ioukhmanova, porte-parole pour le ministère des Situations d'urgence de la région de Kamtchatka, au large de laquelle s'est échoué le chalutier.
"Bien qu'ils portaient des combinaisons, ils souffrent d'hypothermie car la température de l'eau est d'environ zéro degré Celsius", a-t-elle précisé.
Les neufs marins en état critique ne pourront pas être évacués avant vendredi vers Magadan, à 250 kilomètres au nord du lieu de naufrage et principale agglomération de cette région peu peuplée, ont en outre précisé les autorités.
Selon la porte-parole, les secouristes vont réduire l'intensité de leurs recherches pendant la nuit et utiliser des projecteurs pour scruter la mer.
Deux canots de sauvetage ont été retrouvés par les sauveteurs à 105 kilomètres du lieu de naufrage mais les autorités n'ont pu s'assurer de la présence de survivants à leur bord, selon l'agence de presse russe TASS, alors que la zone de recherches s'étend désormais sur 8.500 kilomètres carrés.
Aucune information n'a encore été donnée sur la nationalité des morts, dont les corps mettront trois jours pour être acheminés jusqu'au port de Korsakov, sur l'île de Sakhaline. Le capitaine du Dalni Vostok et son adjoint font partie des victimes.
Le président russe Vladimir Poutine a été tenu informé minute par minute de l'avancée des opérations, selon son porte-parole, Dmitri Peskov.
Les eaux glaciales de l'Extrême-Orient russe ont été plusieurs fois le théâtre de catastrophes maritimes. En décembre, au large du détroit de Béring, le naufrage d'un chalutier sud-coréen avait fait 27 morts et 26 disparus.
En 2011, 53 personnes s'étaient noyées lorsqu'une plate-forme pétrolière avait coulé en pleine tempête dans la mer d'Okhotsk.
Photo fournie par les autorités russes le 2 avril d'un secouriste survolant la zone du naufrage d'un navire chalutier au-dessus de la mer d'Okhotsk. Photo : AFP/VNA/CVN |
Ce naufrage, le plus meurtrier d'un navire de pêche dans les eaux russes au cours de ces dernières années et dont l'origine n'est pas encore établie, a déclenché des opérations de secours d'une ampleur inédite.
Environ 1.300 personnes, 26 navires et un hélicoptère ont permis de sauver 63 marins, selon les autorités.
Treize marins restaient cependant portés disparus plus de treize heures après le naufrage du Dalni Vostok, peu avant 06h30 locales (20h30 GMT) mercredi 1er avril. Toutefois, la température de l'eau, à peine au-dessus de zéro, et le fait que la nuit soit tombée sur les eaux de la mer d'Okhotsk, laissent peu de chances aux espoirs de retrouver des survivants.
Ce navire-usine de 5.700 tonnes et long de 104 mètres, qui battait pavillon russe, transportait à son bord 78 Russes, 42 Birmans, cinq Vanuatais, quatre Ukrainiens et trois Lettons d'après les enquêteurs russes.
Il avait quitté le port de Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe le 3 janvier, a indiqué le Comité d'enquête russe, qui a ouvert une enquête pour établir les circonstances précises du naufrage et privilégie pour l'instant la thèse d'une collision.
Photo fournie par les autorités russes le 2 avril d'un navire du même type que le Dalni Vostok qui a chaviré dans les eaux de la mer d'Okhotsk. Photo : AFP/VNA/CVN |
"L'enquête considère qu'une possible collision avec un obstacle endommageant la coque du navire près de la salle des machines est la raison la plus probable de son naufrage, qui a été rapide", ont indiqué les enquêteurs dans un communiqué. Le gouverneur de la région de Sakhaline a indiqué qu'il n'avait fallu qu'une demi-heure pour que le bateau coule.
"L'enquête prévoit d'interroger les membres de l'équipage et la direction de la compagnie", ont-ils ajouté.
Eau à zéro degré
Parmi les rescapés, "neuf personnes sont dans un état critique, d'autres sont inconscients et certains sont en état de choc", a indiqué Tatiana Ioukhmanova, porte-parole pour le ministère des Situations d'urgence de la région de Kamtchatka, au large de laquelle s'est échoué le chalutier.
"Bien qu'ils portaient des combinaisons, ils souffrent d'hypothermie car la température de l'eau est d'environ zéro degré Celsius", a-t-elle précisé.
Les neufs marins en état critique ne pourront pas être évacués avant vendredi vers Magadan, à 250 kilomètres au nord du lieu de naufrage et principale agglomération de cette région peu peuplée, ont en outre précisé les autorités.
Photo fournie par les autorités russes le 2 avril montrant un navire à la recherche de survivants après le naufrage d'un chalutier dans la mer d'Okhotsk. Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon la porte-parole, les secouristes vont réduire l'intensité de leurs recherches pendant la nuit et utiliser des projecteurs pour scruter la mer.
Deux canots de sauvetage ont été retrouvés par les sauveteurs à 105 kilomètres du lieu de naufrage mais les autorités n'ont pu s'assurer de la présence de survivants à leur bord, selon l'agence de presse russe TASS, alors que la zone de recherches s'étend désormais sur 8.500 kilomètres carrés.
Aucune information n'a encore été donnée sur la nationalité des morts, dont les corps mettront trois jours pour être acheminés jusqu'au port de Korsakov, sur l'île de Sakhaline. Le capitaine du Dalni Vostok et son adjoint font partie des victimes.
Le président russe Vladimir Poutine a été tenu informé minute par minute de l'avancée des opérations, selon son porte-parole, Dmitri Peskov.
Les eaux glaciales de l'Extrême-Orient russe ont été plusieurs fois le théâtre de catastrophes maritimes. En décembre, au large du détroit de Béring, le naufrage d'un chalutier sud-coréen avait fait 27 morts et 26 disparus.
En 2011, 53 personnes s'étaient noyées lorsqu'une plate-forme pétrolière avait coulé en pleine tempête dans la mer d'Okhotsk.
AFP/VNA/CVN