La présidente suisse, Eveline Widmer-Schlumpf (au micro), lors de l'inauguration du 42 |
"Les mesures prises jusqu'à présent n'ont pas été suffisantes", a estimé la présidente helvétique, Eveline Widmer-Schlumpf, lors de l'inauguration du 42e Forum économique mondial (WEF) à Davos.
"Les gouvernements ont principalement la responsabilité de prendre des mesures supplémentaires. La coordination internationale n'est pas (...) un substitut pour des réformes structurelles dans chaque pays", a-t-elle souligné.
Selon Mme Widmer-Schlumpf, la crise des dettes publiques qui touche la zone euro est devenue "l'un des principaux risques pour la croissance mondiale" et cette situation "menace la monnaie unique européenne".
"Cette dynamique doit être rompue et la dette doit être ramenée à un niveau soutenable. Cela demandera des mesures difficiles d'un point de vue politique", selon la présidente suisse.
Elle a également mis en garde contre les risques provoqués par le vieillissement des populations dans les pays industrialisé et le poids que cette évolution démographique fait peser sur les finances publiques de ces pays.
La petite Confédération helvétique, qui n'est pas dans la zone euro, a jusqu'à présent relativement bien échappé à la crise économique que subissent ses voisins. Mais les économistes s'attendent à ce que la Suisse subisse par ricochet les effets de cette crise et tablent pour le premier semestre sur une récession.
AFP/VNA/CVN