Parmi les sujets de discussions figurent la position brésilienne sur le programme nucléaire iranien, la réponse américaine à l'appel d'offres du Brésil concernant l'achat de 36 avions de combat à réaction, ainsi que les relations entre le Brésil avec Cuba, le Venezuela, la Bolivie et le Honduras.
Le dossier le plus épineux concerne l'appui brésilien au programme nucléaire iranien dont Téhéran affirme les fins pacifiques, ce qui a suscité une forte critique de la part du congrès américain.
Hier après-midi, Mme Clinton s'est déplacée à Sao Paulo, où elle rencontrera des hommes d'affaires et visitera l'Université Zumbi dos Palmares, première université au Brésil destinée spécifiquement aux étudiants d'origine africaine.
Le voyage de la diplomate américaine a pour but de préparer la première visite du président Barack Obama au Brésil, probablement au cours de la seconde moitié de l'année.
Avant, Mme Clinton, est arrivée au Chili pour proposer de l'aide, avec 20 téléphones satellitaires dans ses valises. "Un des plus gros problèmes est la communication", a expliqué Mme Clinton à l'aéroport, avant d'ajouter : "Ils ne peuvent communiquer à Conception et dans certaines autres régions avoisinantes". La présidente chilienne Michelle Bachelet a demandé des hôpitaux de terrain, des systèmes de purification d'eau, des cuisines de terrain, des ponts mobiles et des générateurs électriques à la communauté internationale.
Mme Clinton devait rester plus longtemps au Chili, mais en raison du séisme, elle ne restait que quelques heures avant de décoller pour le Brésil, où elle poursuivra sa tournée en Amérique latine qui comprend l'Uruguay, le Costa Rica et le Guatemala.
Santiago est la 2e zone de séisme majeur visitée par Mme Clinton ces 2 derniers mois. La secrétaire d'État américaine s'est en effet rendue à Port-au-Prince, capitale de Haïti, en janvier.
XINHUA/VNA/CVN