"Nous avons passé des périodes délicates et je pense qu'il y a un intérêt, aux États-Unis aussi bien qu'en Chine, à revenir à la normale le plus vite possible", a déclaré Phillip Crowley, porte-parole du département d'État américain, lors d'un point de presse régulier.
"Je pense qu'il y aura une opportunité de se concentrer sur l'avenir", a-t-il indiqué, et d'ajouter que la partie américaine exprimerait ses points de vue d'une manière franche aux interlocuteurs en Chine.
M. Crowley a fait ces remarques après le départ le 1er mars du secrétaire d'État adjoint américain James Steinberg pour une visite en Chine et au Japon début mars pour discuter de questions internationales et bilatérales, a annoncé le département d'État.
M. Steinberg est accompagné de Jeffrey Bader, le directeur auprès du Conseil de la sécurité nationale pour les affaires asiatiques. Ils séjournent à Pékin hier et aujourd'hui. MM. Steinberg et Bader doivent échanger des points de vue sur les questions bilatérales entre les États-Unis et la Chine avec des responsables chinois à Pékin, d'après une déclaration du département d'État.
Les relations entre la Chine et les États-Unis se sont dégradées au cours de ces dernières semaines, après l'approbation par le président américain Barack Obama des projets de vente d'armes à Taïwan (Chine).
Après leur visite en Chine, ces 2 responsables se rendront à Tokyo et s'entretiendront avec d'importants homologues japonais les 4 et 5 mars pour discuter d'une série de questions bilatérale, régionale et internationale. Ils doivent regagner Washington le 5 mars.
XINHUA/VNA/CVN