Selon ce nouveau procédé, les gens mettent les ordures ménagères dans des sacs en plastique, puis les entassent dans certains lieux, avant que les éboueurs viennent les ramasser et les jeter dans un camion-poubelle, d'une capacité de 3,5 à 7 tonnes, qui se dirige ensuite vers la station de transfert. D'ici, ces déchets sont transportés par des porte-conteneurs de 30 à 35 tonnes avant d'être déversés dans les décharges prévues à cet effet, situées au nord-ouest et à l'est de la capitale.
Pour Pham Van Duc, directeur technique de l'environnement de la sarl de l'environnement urbain, ce procédé contribue pour une part importante à éliminer les ordures que l'on peut voir dans les rues, à améliorer de manière significative l'hygiène environnementale de la capitale. La généralisation de ce modèle devrait permettre de répondre aux normes d'hygiène inscrites dans le plan de développement urbain.
Pour cela, il faut construire 2 stations de transfert d'ordures supplémentaires pour les 4 arrondissements centraux de la capitale.
Le traitement des ordures... ce n'est pas une sinécure !
D'après le directeur du Comité de pilotage des infrastructures urbaines, Nguyên Huu Sùng, le traitement des ordures est un thème qui donne souvent lieu à de houleux débats entre les autorités, car les décharges de Nam Son, Son Tây et Kiêu Ky sont pleines. Dans plusieurs districts, le traitement des déchets ne répond pas aux normes d'hygiène. La plupart d'entre eux sont brûlés ou jetés directement dans les lacs et étangs. En outre, il y a actuellement beaucoup de travail à faire afin de trier les ordures ménagères et les déchets engendrés par les villages de métiers.
Face à cette situation, il faut impérativement renforcer la coopération entre les organismes pour lutter contre la pollution environnementale. "Les services concernés doivent coûte que coûte conjuguer leurs efforts pour collecter, transporter et traiter les ordures. L'objectif est de préserver la beauté de la capitale", souligne le vice-président du Comité populaire de Hanoi, Nguyên Van Khôi.
En regard du plan fixé jusqu'en 2030 et ses orientations vers 2050, ledit comité se penche sur le déploiement de la 2e étape du projet d'élargissement du complexe de traitement des ordures de Soc Son.
Par ailleurs, il faut également nettoyer de manière systématique les rues, ruelles et les trottoirs, de façon à rendre la ville plus agréable au vu de tous. Il faut également appliquer des mesures de sanction adaptées pour les chantiers responsables de la dégradation de la propreté des rues.
Selon des statistiques du Bureau de la police de l'environnement, on recense quotidiennement environ 3.000 tonnes d'ordures ménagères et 1.000 tonnes de déchets rejetés par les travaux de construction dans les quartiers intra-muros. Seulement 80% d'entre eux sont collectés, puis traités.
Câm Sa/CVN