Selon ce texte, les chefs d'État et de gouvernement doivent "exprimer leur sympathie sincère aux victimes et leur solidarité avec le peuple et le gouvernement japonais", à l'issue de leur sommet qui devait commencer le 26 mai.
"Nous sommes pleinement confiants dans la capacité des autorités japonaises à répondre au défi (de Fukushima) et à construire rapidement les conditions d'une reprise économique, et nous restons prêts à les aider si nécessaire", doit déclarer le G8 qui se prononce de nouveau pour les normes les plus strictes en matière de sûreté nucléaire.
Le Japon, quant à lui, s'est engagé à mobiliser toutes ses ressources disponibles pour maîtriser la crise nucléaire, et le pays tirera des leçons du désastre, a déclaré le 25 mai le Premier ministre japonais, Naoto Kan, au siège de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) à Paris.
Le chef du gouvernement japonais, en déplacement à Paris à l'occasion du 50e anniversaire de l'OCDE, a annoncé que la situation au Japon "continue de se stabiliser". "Je dis cela avec la ferme conviction que la reprise de l'économie japonaise a été déjà vigoureusement réamorcée", a-t-il expliqué.
Cependant, alors que la crise nucléaire de Fukushima n'est toujours pas terminée, Naoto Kan a souligné : "Nous mobilisons toutes les ressources disponibles afin de ramener la situation sous contrôle le plus rapidement possible".
Il y a "une responsabilité historique pour le Japon de bien analyser et examiner les récents accidents, et de tirer de nombreuses leçons en matière de sûreté nucléaire", a estimé Naoto Kan, qui a ensuite énuméré quatre grands défis à relever pour le plan énergétique du Japon.
"Le Japon va passer en revue son plan fondamental pour l'énergie en repartant sur des bases entièrement nouvelles et est prêt à relever de nouveaux défis", a encore souligné le Premier ministre japonais.
Une trentaine de pays ont été invités par la France à participer le 7 juin à Paris à un séminaire ministériel visant à renforcer la coopération en matière de sûreté nucléaire après l'accident de la centrale japonaise de Fukushima, a annoncé le 26 mai le ministère de l'Écologie.
AFP-XINHUA/VNA/CVN