M. Cameron a déclaré lors d'une conférence de presse conjointe que la relation qui unit la Grande-Bretagne aux États-Unis est un "vrai partenariat de travail" qui est "essentiel pour la sécurité et la prospérité".
M. Obama a indiqué que cette relation étroite se fonde sur "des idéaux partagés et des valeurs partagées" et est probablement "plus forte qu'elle n'a jamais été" malgré les traditions politiques différentes des deux pays.
Juste avant la conférence de presse, les deux dirigeants ont discuté au 10 Downing Street, adresse de la résidence du Premier ministre britannique, pendant environ 90 minutes.
Les dirigeants ont déclaré à la conférence de presse avoir discuté d'un certain nombre de sujets, notamment de la reprise économique, des efforts anti-terroristes, comprenant un rapport sur la situation en Afghanistan, et des troubles qui secouent actuellement le Proche-Orient et l'Afrique du Nord.
M. Obama a déclaré qu'un accord au Proche-Orient impliquait "des compromis déchirants" de la part d'Israël et des Palestiniens, mais qualifié d' "erreur" le projet de demande de reconnaissance d'un État palestinien à l'ONU sur la base des frontières de 1967. "Je suis confiant quant à la possibilité d'un accord de paix" au Proche-Orient, a affirmé Barack Obama. Mais "cela demandera des compromis déchirants de part et d'autre", a-t-il souligné. "La seule façon d'arriver à la création d'un État palestinien est que les Israéliens et les Palestiniens parviennent à une paix juste", a poursuivi M. Obama. "Je suis persuadé que choisir la voie de l'ONU pour les Palestiniens plutôt que de s'asseoir à la table des négociations avec les Israéliens est une erreur", a-t-il encore jugé.
XINHUA-AFP/VNA/CVN