Il s'offre une heure et demie de direct avec les Français, répondant aux questions de trois journalistes sur plusieurs chaînes de télévision, publique et privées, à partir de 20h15 (19h15 GMT).
Il a décrit les chantiers qu'il compte ouvrir dans les 18 prochains mois. Il a aussi expliqué sa décision de s'appuyer sur une équipe de combat repositionnée à droite, délestée de ses personnalités centristes et de gauche, mais marquée par le maintien de nombreux poids-lourds de la majorité en premier lieu du Premier ministre François Fillon.
En dépit de contraintes budgétaires, le président veut lancer des réformes sur la prise en charge des personnes âgées et sur la fiscalité, avec la suppression éventuelle du bouclier fiscal (qui consiste en un plafonnement des impôts d'un particulier à 50% de son revenu imposable) et s'attaquer au chômage des jeunes.
Grillant un peu la politesse au président, le Premier ministre, qui ne doit prononcer son discours de politique générale que le 24 novembre, a profité de sa première intervention publique depuis le remaniement, le 16 novembre à l'Assemblée nationale, pour décliner les priorités d'un gouvernement de "continuité". "La priorité absolue de mon gouvernement restera la lutte contre les déficits, la réduction de l'endettement, la réduction de la dépense publique", a-t-il dit. C'est également un "gouvernement de combat" contre "le chômage", "les injustices", "l'insécurité", a-t-il ajouté.
AFP/VNA/CVN