État de Palestine : la rédaction de la Constitution en voie d'achèvement

Le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé le 11 novembre devant la presse que l'on était désormais "proche de la fin de la rédaction de la constitution palestinienne, de la loi électorale et de la loi sur les partis politiques".

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Le président français Emmanuel Macron (gauche) rencontre son homologue palestinien Mahmoud Abbas, lors d’une réunion bilatérale en marge du Sommet de paix de Charm El-Cheikh (Égypte), le 13 octobre.
Photo : AFP/VNA/CVN

M. Abbas a fait cette déclaration à côté du président français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse conjointe tenue le 11 novembre au soir à l'Élysée à l'issue d'un entretien bilatéral. Il s'agit de la première visite du dirigeant palestinien à Paris depuis la reconnaissance française de l'État de Palestine en septembre.

"Nous renouvelons notre engagement ici devant vous quant aux réformes (de l'Autorité palestinienne) et quant aux engagements que nous avions pris (...) y compris l'organisation d'élections présidentielle et législatives dès la fin des combats", a indiqué M. Abbas s'adressant à M. Macron et à la presse. Il a également appelé Israël à reconnaître la Palestine.

Pour sa part, le président français a réitéré que la stabilité régionale à long terme dépendait de la mise en œuvre de la solution à deux États, et que la France était prête à aider la Palestine à cet égard. Il a annoncé la création d'un "comité conjoint pour la consolidation de l'Etat de Palestine" qui contribuera au travail d'élaboration de la Constitution de cet État.

M. Macron a également dénoncé "la violence des colons et l'accélération des projets de colonisation" des Israéliens en Cisjordanie, ce qui constitue "une ligne rouge à laquelle nous réagirons fortement avec nos partenaires européens".

Sur le Hamas, le président français a souligné qu'"il est urgent de travailler au retour rapide de l'Autorité palestinienne à Gaza, à l'exclusion du Hamas de tout rôle dans la gouvernance de l'enclave, et à la mise en œuvre de la démilitarisation et du démantèlement du Hamas".

"Nous réaffirmons que le Hamas ne gouvernera pas Gaza. Il doit remettre toutes ses armes. Le principe fondamental est qu'il n'y aura qu'une seule arme - celle de l'État palestinien", a indiqué M. Abbas dans une interview exclusive au Figaro publiée le 11 novembre.

"Le Hamas n'aura aucun rôle de gouvernement à Gaza", a déclaré M. Abbas, ajoutant qu'il peut se transformer en parti politique s'il s'engage à respecter certaines obligations et principes indispensables, a précisé M. Abbas.

Xinhua/VNA/CVN

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