>> La Bolivie se choisit un président de centre droit, après 20 ans de socialisme
>> Bolivie : Rodrigo Paz prête serment en tant que président
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| Le président bolivien Rodrigo Paz au balcon du palais de la présidence à La Paz, aux côtés de son épouse Maria Elena Urquidi et de l'une de leurs filles, lors de son investiture le 8 novembre. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous allons établir ces relations", a déclaré le nouveau président bolivien lors d'une rencontre avec le représentant américain peu après avoir prêté serment à La Paz, en présence de plus de 70 délégations internationales.
M. Landau a précisé que ces relations seraient rétablies "au niveau des ambassadeurs, comme cela aurait toujours dû être". "Nous voulons établir une bonne relation avec ce nouveau gouvernement", a-t-il ajouté lors d'une rencontre bilatérale avec M. Paz.
L'ex-président de gauche Evo Morales avait expulsé il y a 17 ans le plus haut représentant diplomatique des États-Unis dans le pays, l'accusant de soutenir un complot de la droite. Washington avait répliqué en faisant de même.
Le nouveau président de centre droit a promis lors de son discours d'investiture que "plus jamais" la Bolivie ne serait "isolée" du monde. Son investiture met fin à vingt ans de gouvernements socialistes dans un pays plongé dans une grave crise économique.
"La Bolivie revient dans le monde, et le monde revient vers la Bolivie", a-t-il ajouté. Déjà avant son investiture, il avait annoncé son intention d'ouvrir la Bolivie au monde, en rétablissant notamment les relations avec les États-Unis.
Lors de la cérémonie, M. Paz a aussi notamment rencontré les présidents chilien Gabriel Boric et argentin Javier Milei.
"Si vous pensez que nous pouvons vous aider, nous sommes à votre disposition", a dit M. Milei. Son homologue chilien a pour sa part exprimé sur X son souhait de continuer à "renforcer" les relations entre les deux pays, qui n'ont plus d'ambassadeurs dans leurs capitales respectives depuis 1978 en raison de conflits territoriaux.
L'élection le 19 octobre de Rodrigo Paz, 58 ans, fils de l'ancien président Jaime Paz Zamora (1989-1993), marque un virage politique dans le pays andin. Elle met fin à deux décennies de domination du Mouvement vers le socialisme (MAS), dirigé pendant 26 ans par Evo Morales, au pouvoir de 2006 à 2019, puis par son successeur, le président sortant Luis Arce.
AFP/VNA/CVN


