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Les ministres des Affaires étrangères du G7 et le haut représentant de l'Union européenne pour la sécurité et la politique étrangère, Josep Borrell, ont assisté à la réunion du groupe à Washington DC, aux États-Unis, le 11 juillet. |
Photo : Getty Images/CVN |
"Nous appelons les parties concernées à renoncer à toute initiative susceptible d'entraver la voie du dialogue et de la modération et d'encourager une nouvelle escalade", a déclaré la présidence italienne du G7 dans un communiqué.
Après avoir discuté des derniers développements lors d'une vidéoconférence, les ministres se sont déclarés "très préoccupés par les événements récents qui menacent de conduire à une régionalisation de la crise, en commençant par le Liban", selon le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani.
La réunion extraordinaire du G7 a été convoquée après une récente escalade de la crise.
Les tensions se sont aggravées après l'assassinat du haut commandant militaire du groupe libanais Hezbollah, Fouad Chokr, à Beyrouth, et du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans la capitale iranienne, Téhéran, le 31 juillet.
Quelques jours plus tôt, un tir de roquette sur le plateau du Golan occupé par Israël avait tué 12 enfants et adolescents.
L'Iran, le Hamas et le Hezbollah ont accusé Israël d'être à l'origine de ces meurtres et ont menacé de riposter. Israël a revendiqué la mort de Chokr, affirmant qu'il s'agissait de représailles à la frappe sur le Golan, mais n'a pas confirmé son implication dans l'assassinat de Haniyeh.
Depuis, les échanges de tirs et de roquettes à la frontière israélo-libanaise se sont intensifiés, tout comme les efforts diplomatiques pour contenir la crise.
"Nous avons réaffirmé la priorité d'une conclusion positive des négociations sur un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages, et confirmé notre engagement à intensifier l'aide humanitaire aux populations de la bande de Gaza", a souligné la présidence du G7.
Dimanche également 4 août, le ministre italien des Affaires étrangères a demandé à tous les Italiens se trouvant temporairement au Liban de quitter le pays dès que possible en raison de "l'aggravation de la situation", et à tous ses citoyens d'éviter de s'y rendre, rejoignant de nombreux autres gouvernements, dont ceux de la France, des États-Unis, de l'Arabie saoudite, du Royaume-Uni et de la Jordanie.
Le G7 comprend le Canada, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Allemagne et le Japon.
Xinhua/VNA/CVN