Revendiquée par le groupe État islamique (EI) et perpétrée, selon les autorités tunisiennes, par Seifeddine Rezgui, un étudiant de 23 ans, l'attaque du 26 juin au Sud de Tunis a fait au total 38 morts.
"Dix ans après les attentats de Londres, la menace terroriste continue d'être aussi réelle que mortelle, et le meurtre de 30 Britanniques innocents alors qu'ils se trouvaient en vacances en Tunisie en est un brutal rappel", a souligné le Premier ministre David Cameron dans un communiqué publié par ses services.
Des leaders religieux posent pour promouvoir l'unité religieuse dans le cadre des commémorations des attentats de 2005, le 6 juillet à Londres. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Mais jamais nous ne battrons en retraite devant le terrorisme", a assuré le dirigeant conservateur, appelant à redoubler d'efforts contre la violence extrémiste et la propagande jihadiste.
"Nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour assurer la protection des Britanniques, pour protéger les jeunes esprits vulnérables contre les croyances extrémistes, et promouvoir les valeurs de tolérance, d'amour et de respect qui font de la Grande-Bretagne un si grand pays", a ajouté M. Cameron.
Quatre kamikazes britanniques
Le 9 juillet 2005, à 08h50, trois islamistes britanniques déclenchent leurs bombes en l'espace de 50 secondes dans trois rames de métro, puis, à 09h47, un quatrième déclenche la sienne dans un autobus.
Surnommée "7/7" au Royaume-Uni, l'attaque fait, outre les 52 morts, 700 blessés. Le mentor du commando, Mohammed Sidique Khan, un Britannique d'origine pakistanaise, entendait "venger" ses "frères et sœurs musulmans" victimes à ses yeux d'"atrocités".
Mardi 7 juillet, les commémorations débutent à Hyde Park avec le dépôt d'une couronne de fleurs devant le mémorial des attentats, avant un service religieux en la cathédrale Saint-Paul, où sont attendus familles des victimes et rescapés.
À 11h30 (10h30 GMT), une minute de silence sera observée dans tout le pays.