>> Début du procès de l'auteur présumé de la pire attaque antisémite aux États-Unis
Deux employés de l'ambassade israélienne aux États-Unis ont été tués à l'extérieur du musée juif de Washington, mercredi 21 mai au soir, a annoncé la ministre américaine à la Sécurité intérieure.
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Les forces de l'ordre travaillent sur les lieux après que deux membres du personnel de l'ambassade d'Israël à Washington ont été tués par balle devant le Capital Jewish Museum, jeudi 22 mai, à Washington. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Deux membres du personnel de l'ambassade israélienne ont été tués de manière insensée ce soir près du musée juif de Washington. Nous enquêtons activement", a écrit Kristi Noem sur le réseau social X.
D'après des responsables interrogés par des médias locaux, un homme a été aperçu en train d'arpenter les abords de ce musée de la capitale américaine avant d'ouvrir le feu, touchant un homme et une femme. Le suspect a crié "Free Palestine" ("Libérez la Palestine") lors de son arrestation, ont-ils relaté.
Le représentant permanent d'Israël aux Nations unies, Danny Danon, a dénoncé un "acte dévoyé de terrorisme antisémite". "S'attaquer à des diplomates et à la communauté juive, c'est franchir une ligne rouge", a-t-il ajouté dans un communiqué.
"Nous avons confiance dans le fait que les autorités américaines prendrons des mesures fortes contre les responsables de cet acte criminel. Israël continuera à agir résolument pour protéger ses ressortissants et ses représentants partout dans le monde", a-t-il déclaré.
Le président américain Donald Trump a qualifié d'"horribles" les meurtres de deux agents de l'ambassade d'Israël aux États-Unis.
"Ces horribles meurtres à Washington, évidemment motivés par l'antisémitisme, doivent cesser, MAINTENANT !", a-t-il réagi sur son réseau Truth Social. "La haine et le radicalisme n'ont pas leur place aux États-Unis", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a assuré que les autorités retrouveraient les responsables de la fusillade. "Ne vous y trompez pas : nous retrouverons les responsables et les traduirons en justice", a-t-il écrit sur le réseau social X, un premier suspect ayant déjà été arrêté peu après les faits.
AFP/VNA/CVN