>> La 47e Journée de la marche pour renverser le régime génocidaire de Pol Pot
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Les délégués offrent de l'encens lors de la commémoration. |
Photo : AKP/VNA/CVN |
Présidant l’événement, le gouverneur de Phnom Penh, Khuong Sreng, a transmis un message du Premier ministre Hun Manet, soulignant que cette journée vise à honorer la mémoire des victimes, à préserver leur dignité et à rappeler à la population que de telles atrocités ne doivent jamais se reproduire.
En 1983, l’Assemblée nationale cambodgienne avait proclamé le 20 mai comme la "Journée nationale de la haine", en référence à la date considérée comme le début du génocide. L’objectif était de permettre à la population d’exprimer sa colère envers Pol Pot et ses partisans. En 1984, elle a été renommée "Journée du souvenir", puis officiellement "Journée nationale du souvenir" en 2018.
Selon le message du Premier ministre, cette journée a joué un rôle essentiel dans la réconciliation nationale et dans le renforcement de l’unité au sein de la société cambodgienne. Elle contribue à sensibiliser les citoyens aux crimes commis durant l’époque du Kampuchéa démocratique, tout en mettant l’accent sur la nécessité de prévenir tout retour de telles atrocités.
Hun Manet a insisté sur le fait que la préservation de la paix est une condition indispensable pour éviter la résurgence d’un régime similaire. La paix, a-t-il déclaré, est garante de la prospérité des familles, des communautés et de la nation tout entière.
Il a également souligné que les victimes ont obtenu justice à travers les travaux du tribunal spécial de la Cour cambodgienne, et que leur honneur, leur dignité ainsi que leurs souffrances -tant physiques que psychologiques- ont été reconnus.
À l'occasion de cette commémoration, 108 moines ont honoré les défunts par des prières et des rituels bouddhistes.
VNA/CVN