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| Des migrants près du poste frontière de Cachalluta avec le Pérou, à environ 25 km au nord d'Arica, au Chili, le 28 novembre. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Une vidéo publiée par le gouverneur de la région frontalière d'Arica, dans le Nord du Chili, montre des dizaines de personnes tentant de rejoindre le Pérou, au niveau du poste-frontière de Chacalluta-Santa Rosa.
"Ils ne veulent pas nous laisser entrer au Pérou (...) on a peur qu'ils nous expulsent de force" du Chili, a déclaré sous couvert d'anonymat un migrant vénézuélien au média numérique The Clinic.
La chaîne péruvienne Radio Tacna a diffusé de son coté des images de migrants avec des enfants dans les bras près du poste-frontière.
"Il y a eu une concentration de migrants souhaitant quitter le pays et qui ont rencontré des difficultés pour entrer au Pérou", a expliqué à la presse le ministre de la Sécurité, Luis Cordero, sans préciser le nombre de personnes concernées.
L'ultraconservateur José Antonio Kast, favori du second tour de la présidentielle du 14 décembre face à la candidate de gauche Jeannette Jara, promet d'expulser les plus de 330.000 migrants en situation irrégulière au Chili, principalement des Vénézuéliens.
"Aux migrants en situation irrégulière au Chili, je dis qu'il leur reste 103 jours pour quitter volontairement notre patrie (...) Si vous ne partez pas volontairement, vous devrez partir quand j'assumerai la présidence", a-t-il déclaré dans une vidéo publiée le 28 novembre sur ses réseaux sociaux.
Du côté péruvien, le président par intérim José Jeri a annoncé sur X avoir convoqué un conseil de ministres extraordinaire afin de déclarer "l'état d'urgence et ainsi redoubler les efforts de surveillance avec les forces armées" dans la zone.
En avril 2023, le Pérou avait décrété pendant deux mois l'état d'urgence et la militarisation de ses frontières face à l'arrivée de migrants en provenance du Chili, auxquels il est exigé une documentation en règle pour entrer dans le pays. L'armée avait alors appuyé les opérations de la police.
AFP/VNA/CVN



