Passionné par cette plante et doté d'expériences en matière d'horticulture, Ngô Hai Son, un paysan originaire à Dông Anh, Hanoi, a fait preuve d'une grande patience pour parvenir à cultiver ce végétal.
M. Son est d'abord allé à Lang Son et Lào Cai, aux confins septentrionaux du pays, pour acheter des pieds, mais les plantes ne se sont pas acclimatées au climat hanoien. Grâce à des aides familiales, il a poursuivi ses recherches et dévoré beaucoup de documents et journaux sans pouvoir comprendre pourquoi ces plantes ne pouvaient vivre que dans les montagnes du Nord. Plus tard, il a su que les Chinois les faisaient bouillir à 65°C-70°C et que c'était l'unique méthode de conservation.
En l'an 2000, un ami, vendeur d'herbes médicinales chinoises, lui a donné un tubercule de pseudo-ginseng. Hai Son lui a prodigué beaucoup de soins et, 3 mois après, il a germé et fleuri. Selon lui, il n'est pas trop difficile de cultiver le pseudo- ginseng. "Mon souhait est de cultiver des centaines, puis des milliers de pieds pour faire connaître cette espèce et, bien sûr, en faire commerce", confie-t-il.
Actuellement, Ngo Hai Son cultive des milliers de tubercules sur une superficie de 5 sào (un sào est équivalent à 360 m²), plantés en alternance avec des aréquiers pour rentabiliser au maximum son terrain. En 2007 et 2008, il a vendu environ 400 pieds, qui lui ont rapporté plusieurs dizaines de millions de dôngs. Actuellement, Hai Son est le seul à avoir réussi à cultiver cette plante dont les racines ont de nombreuses vertus médicinales.
Quang Trung/CVN