Ce colloque a été organisé conjointement par l’Institut européen d’études sur l’Asie (EIAS), l’Institut japonais des affaires internationales (JIIA) et l’Académie diplomatique du Vietnam (DAV). Il a réuni des chercheurs et décideurs politiques venus d’Union européene (UE), d’Australie, de Chine, du Japon et bien entendu du Vietnam.
Les participants ont discuté de l’importance de la navigation maritime en Asie de l’Est au niveau mondial, des nouvelles situations en Mer Orientale et en Mer de Chine orientale, des aspects juridiques de la navigation maritime et des possibilités de coopération régionale pour la paix, la sécurité et le développement.
Colloque international sur la sécurité maritime en Asie de l’Est, le 30 septembre à Bruxelles. |
De nombreux pays - dont des membres de l’UE - ont des intérêts maritimes dans cette région, notamment avec l’établissement du partenariat stratégique entre l’UE et l’ASEAN, selon Bruno Hellendroff, membre du Groupe de recherche et d’informations sur la paix et la sécurité (GRIP).
L’UE est particulièrement préoccupée par les problèmes en Mer Orientale, a-t-il indiqué, ajoutant qu'il était nécessaire de préserver la paix, la sécurité et la prospérité en Asie-Pacifique et dans le monde entier en général, ainsi que d’assurer le respect du droit international.
Le spécialiste Nicolas Gosset du Centre belge d'études de sécurité et défense, a suggéré que les tensions en Mer Orientale et Mer de Chine orientale soient réglées par le biais des négociations pacifiques, avec l'aide du tribunal international si nécessaire. Il a également apprécié la position du Vietnam lors des forums internationaux sur ces problèmes.
Les participants du colloque ont souligné la nécessité de respecter le droit de la mer, la souveraineté et les intérêts des États côtiers, sans recourir à la force pour régler les différends.
Texte et photo : Huong Giang/CVN