La navette Atlantis quitte l'ISS et entame son retour

Atlantis s'est désamarrée avec succès de la Station spatiale internationale (ISS) tôt le 19 juillet, a annoncé la NASA, entamant son retour vers la Terre prévu le 21 juillet qui mettra fin à l'ère de la navette spatiale américaine.

Cet ultime désamarrage d'un orbiteur est intervenu à 06h28 GMT comme prévu 350 km à la verticale du Pacifique à l'est de la Nouvelle-Zélande, a précisé le commentateur officiel de la télévision de la NASA.

"Nous avons une séparation physique des deux vaisseaux", a dit le commentateur de la télévision de la NASA. Quelques minutes après une cloche a retenti à bord de l'ISS pour saluer le départ d'Atlantis selon une tradition empruntée à la Marine.

"Atlantis quitte l'ISS pour la dernière fois", a dit ensuite Ronald Garan, l'un des deux astronautes américains, membre de l'équipage permanent actuel de l'ISS.

"Merci pour avoir bouclé la 37e mission de construction de l'ISS, cet extraordinaire laboratoire orbital", a-t-il ajouté avant de leur souhaiter "bon vent".

Atlantis achève ainsi une mission de près de huit jours d'approvisionnement à l'avant-poste orbital où elle était amarrée depuis le 10 juillet après son lancement historique le 8 juillet de Floride.

La navette et son équipage de quatre astronautes, trois hommes et une femme, doit se poser au Centre spatial Kennedy près de Cap Canaveral en Floride (Sud-Est) le 21 juillet à 05h58 du matin (09h58 GMT) avant le lever du soleil, si les conditions météorologiques le permettent.

Une heure environ après s'être séparée de l'ISS, Atlantis effectue un survol autour de l'ISS à une distance de 200 mètres environ pour la filmer et prendre des photos de l'avant-poste orbital. Ensuite vers 8h30 GMT, Atlantis s'éloigne définitivement de la Station pour reprendre le chemin du retour.

Mais avant cela, le 19 juillet à partir de 10h34 GMT, l'équipage procède à une inspection des protections thermiques du bord d'attaque des ailes et du nez de l'orbiteur pour détecter d'éventuels dommages causés par l'impact de micrométéorites ou de débris flottant dans l'espace.

Il s'agit d'une procédure habituelle d'un peu plus de quatre heures depuis l'accident de Columbia le 1er février 2003. Pour ce faire, ils utilisent une caméra à haute définition et un laser attachés à l'extrémité d'une rallonge du bras robotisé de la navette, manœuvré de l'intérieur.

Les images sont transmises au Centre de contrôle de la mission à Houston (Texas, Sud), où elles seront analysées. Une fois l'analyse achevée, les responsables de la mission donneront le feu vert pour un retour sur Terre si aucun dégât sérieux n'a été détecté.

AFP/VNA/CVN

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