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| Des membres de la police scientifique belge sur les lieux où deux ressortissants suédois ont été tués le 16 octobre à Bruxelles. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
C'est après l'analyse de l'Organe de coordination de la menace (Ocam) que cette décision a été prise. La raison principale évoquée par le Conseil national de sécurité est que l'auteur de la fusillade qui a fait deux morts et un blessé lundi soir 16 octobre à Bruxelles, est décédé mardi 17 octobre.
"Le caractère imminent de la menace n'y est plus", a ajouté le Premier ministre belge, avant d'appeler la population à la vigilance.
Le Conseil national de sécurité par la voie du ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a indiqué lors de cette conférence de presse, qu'il n'aurait pas d'indices pour l'instant qui établissent que l'auteur de la fusillade des deux Suédois, avait des complices ou qu'il appartenait à un réseau.
L'auteur de la fusillade a bien été identifié. Il s'agit d'un Tunisien de 45 ans, qui a été abattu mardi matin 17 octobre, après une nuit de chasse à l'homme par la police dans la capitale. Il avait introduit une demande d'asile en Belgique en novembre 2019, mais avait été débouté en octobre 2020. Il vivait en séjour illégal.
Le Conseil national de sécurité a relevé également des éléments du profil de cet assaillant. Il n'était pas dans les radars de l'extrémisme ou du radicalisme. Il n'avait pas de casier judiciaire, et n'était pas non plus connu par les services de sécurité pour les cas d'extrémisme violent, et pas non plus sur la liste du terrorisme.
Xinhua/VNA/CVN
