>> Coups de feu à Bruxelles : deux morts, le suspect en fuite
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Des policiers montent la garde devant la maison où l'homme soupçonné d'avoir tué deux Suédois à Bruxelles a été mortellement blessé dans la capitale belge, le 17 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis Stockholm, le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a averti que "jamais dans l'histoire récente" les intérêts suédois n'avaient été aussi menacés. "C'est d'une tristesse inimaginable", a-t-il ajouté à propos de l'attentat terroriste.
Le dirigeant suédois s'exprimait peu après l'annonce à Bruxelles du décès de l'auteur présumé, un Tunisien de 45 ans radicalisé qui était en séjour illégal en Belgique.
Le suspect a été abattu dans un café de la commune bruxelloise de Schaerbeek où la police est intervenue peu après 08h00 (06h00 GMT) sur indication d'un témoin l'ayant reconnu.
"Lors de l'intervention des coups de feu ont été tirés et le suspect a été abattu", a précisé le parquet fédéral. Les secours ont tenté de le réanimer sur place, puis il a été transféré dans un hôpital où son décès a été constaté à 9h38.
Le double homicide, qualifié de "lâche attentat" par le Premier ministre belge Alexander De Croo, a eu lieu non loin du centre-ville de Bruxelles lundi peu après 19h00, quelques heures avant un match de football opposant la Belgique et la Suède.
L'assaillant a abattu avec une arme automatique deux supporters suédois à proximité d'un immeuble avant de s'enfuir en scooter.
"Tous vulnérables"
Un troisième Suédois a été blessé, a précisé M. Kristersson, tandis qu'une quatrième personne, un chauffeur de taxi, a dû également être secourue d'après les autorités belges. Les deux blessés sont hors de danger.
Des membres de la police scientifique belge sur les lieux où deux ressortissants suédois ont été tués le 16 octobre à Bruxelles. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le centre national de crise a été activé et la menace terroriste relevée au niveau 4, considérée comme "très grave", --niveau maximal-- dans la région de Bruxelles, au stade 3 ("grave") dans le reste du pays. menace terroriste relevée au niveau 4, considérée comme "très grave", -niveau maximal- dans la région de Bruxelles, au stade 3 ("grave") dans le reste du pays.
Conséquence de ce relèvement, inédit à Bruxelles depuis la vague d'attentats jihadistes de 2015-2016, les écoles européennes et certains établissements flamands de la capitale ont gardé portes closes mardi matin 17 octobre.
"Le terrorisme ne vaincra jamais", a lancé Alexander De Croo lors d'un point de presse matinal, parlant d'une attaque "à l'arme de guerre". L'auteur a été présenté par les médias comme Abdesalem Lassoued.
Mardi 17 octobre, une minute de silence a été observée par le Parlement européen réuni en séance plénière à Strasbourg.
"Tous les états européens sont vulnérables" face au retour du "terrorisme islamiste", a déclaré de son côté le président français Emmanuel Macron lors d'une visite à Tirana.
L'attentat de Bruxelles est survenu quatre jours après celui d'Arras, en France, au cours duquel un enseignant a été poignardé à mort dans un lycée par un ancien élève radicalisé.
AFP/VNA/CVN