Barack Obama, qui s'est rendu en Arabie saoudite, en Égypte, en Allemagne et en France, estime, selon ses conseillers, n'avoir laissé aucun doute sur ses attentes vis-à-vis des dirigeants impliqués dans le conflit au Proche-Orient au moment où il s'emploie à relancer le processus de paix.
Le président Obama a regagné le 7 juin Washington pour replonger dans les affaires intérieures du pays.
La Maison Blanche a assuré qu'il avait suivi avec une grande attention les réactions venant du monde musulman à son discours, très attendu, prononcé jeudi dernier au Caire, dans lequel il a plaidé pour une nouvelle donne entre les États-Unis et le monde musulman.
Des responsables américains ont fait état d'un sondage réalisé sur internet par le cabinet Maktoob Research montrant que plus de 75% des personnes interrogées dans les pays arabes ont jugé son discours positif.
"Nous sommes plutôt satisfaits de ce que nous avons constaté jusqu'à présent", s'est félicité le haut conseiller en politique étrangère du président Obama chargé de la communication, Denis McDonough.
Le discours de Barack Obama à l'adresse du monde musulman a aussi reçu un accueil favorable des chefs d'État étrangers, a assuré David Axelrod. "L'objectif était d'écarter du chemin les obstacles se trouvant entre nous et le monde musulman", a-t-il expliqué avant d'ajouter : "il l'a fait en abordant de manière honnête et directe les problèmes qui nous divisent".
Barack Obama a insisté vendredi sur la nécessité pour Israël et les pays arabes de faire "des choix difficiles" pour obtenir la paix.
Le prochain pas du président américain, qui compte bien profiter de la dynamique créée autour de son discours, consiste en un déplacement au Proche-Orient cette semaine de son émissaire pour la région George Mitchell.
AFP/VNA/CVN