France-États-Unis : Barack Obama et Nicolas Sarkozy affichent l'unité

Les présidents Barack Obama et Nicolas Sarkozy ont montré le 6 juin, jour anniversaire du Débarquement allié de 1944, une unité de vues sur les principaux dossiers internationaux.

Les 2 dirigeants ont marqué leur accord sur le nucléaire iranien et nord-coréen, la relance de la paix au Proche-Orient, mais confirmé leurs divergences sur une intégration de la Turquie dans l'Union européenne. "Nous ne voulons pas de la dissémination de l'arme nucléaire", a souligné le chef d'État français à propos des orientations nucléaires de l'Iran.

Le 65e anniversaire du Débarquement allié en Normandie était propice à l'affirmation de l'amitié franco-américaine.

Auparavant, lors d'une conférence de presse à Caen à l'issue d'un entretien de moins d'une heure, les 2 dirigeants avaient multiplié les amabilités. Leur rencontre officielle a cependant été relativement courte, comparé au temps passé en France par le président américain, arrivé vendredi soir et repartant dimanche après-midi.

"C'est un plaisir de travailler avec Barack Obama", a dit Nicolas Sarkozy. "Je considère personnellement Nicolas Sarkozy comme un ami", a répondu Barack Obama, relevant aussi avec humour que son homologue "parle très vite".

Le président américain "comprend très vite", a aussitôt glissé le chef d'État français. "On est là pour travailler, pour avoir des résultats", a lancé un brin agacé Nicolas Sarkozy, en soulignant avoir "autre chose à faire que de belles photos sur papier glacé".

Les 2 présidents n'ont évoqué publiquement aucune initiative nouvelle tant pour l'Iran, que pour le Proche-Orient où le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, déjà bloqué, est rendu encore plus difficile par l'arrivée au pouvoir en Israël du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

Le président américain a souligné qu'il fallait "dépasser l'impasse actuelle", en rappelant que les destins des Israéliens et Palestiniens sont "liés".

Sur la Turquie, ils ont affirmé l'importance de la relation avec un pays, considéré comme un pont entre l'Orient et l'Occident. "La position traditionnelle des États-Unis, c'est l'intégration" dans l'Union européenne, "la mienne, ce n'est pas l'intégration", a dit le président français.

Après Colleville-sur-Mer, Barack Obama a regagné Paris pour une fin de séjour privée, en famille, dans la capitale française. Il a choisi d'y faire venir ses filles, Malia, 10 ans, et Sasha qui fêté hier ses 8 ans.

Barack Obama a quitté Paris hier à la mi-journée. Son épouse et ses filles prolongeront leur séjour jusqu'aujourd'hui.

AFP/VNA/CVN

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