"Le secrétaire général suit avec préoccupation l'impasse constitutionnelle au Kirghizistan et les menaces d'usage de la force", a dit son porte-parole.
Le secrétaire général a demandé à son envoyé spécial, Jan Kubis, chef de la Commission économique des Nations unies pour l'Europe, arrivé au Kirghizistan au cours du week-end, de continuer à travailler pour trouver une issue pacifique à la crise.
M. Kubis, "a rencontré toutes les parties, travaillant étroitement avec les envoyés de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et d'autres organisations, afin de maintenir et restaurer l'ordre constitutionnel tout en respectant les souhaits du peuple kirghiz", avait déclaré lundi Ban Ki-moon, lors d'un point de presse à New York.
M. Kubis doit faire des recommandations au secrétaire général à son retour à New York aujourd'hui. Selon la presse, l'opposition kirghize a annoncé la semaine dernière avoir formé un gouvernement intérimaire pour 6 mois après des affrontements meurtriers qui au-raient fait 83 morts et plus de 1.600 blessés.
Le Kirghizstan est au bord de la guerre civile, a averti le 13 avril de son côté, le président russe Dmitri Medvedev, appelant les responsables de ce pays d'Asie centrale à éviter l'effusion de sang. "Je pense que le Kirgyhistan est au bord de la guerre civile", a affirmé M. Medvedev dans un discours prononcé à Brookings Institution.
XINHUA/VNA/CVN