Le responsable du bloc régional a émis un communiqué après les violences du week-end à Bangkok entre manifestants et militaires, qui ont fait 21 morts et plus de 860 blessés. "La situation qui se détériore en Thaïlande entre les manifestants et les forces de sécurité du gouvernement a suscité de graves inquiétudes parmi les pays membres de l'ASEAN et le monde en général", a déclaré le Dr. Surin. "Cela va ternir la réputation d'une nation d'amoureux de la paix et d'un pays source de prospérité et de stabilité dans la région de l'ASEAN".
M. Surin a également appelé les parties au conflit à faire montre d'un "maximum de retenue" et à rechercher rapidement à renégocier en vue d'un accord. "L'ASEAN se tient prête à accroître son soutien afin d'aider à résoudre la situation sans interférer dans les affaires intérieures de la Thaïlande". L'ASEAN fonctionne suivant un principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de ses membres.
Le vice-Premier ministre thaïlandais en charge de la sécurité a déclaré, pour sa part, le 13 avril que les milliers de "chemises rouges" qui bloquent partiellement 2 quartiers de Bangkok pouvaient "rester des mois" s'ils n'avaient pas recours à la violence.
Suthep Thaugsuban a affirmé que les autorités n'avaient plus l'intention d'utiliser la force pour disperser les rassemblements après les violents affrontements entre militaires et manifestants. "Si nous devions débloquer la zone, il n'y aurait pas de heurts", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse.
AFP/VNA/CVN