>>Grèce : Tsipras assure que le pays n'a "aucun problème de liquidités"
>>Grèce : le PM met en garde contre l'extrême droite en Europe
Dans ce but, le Premier ministre grec rencontrera jeudi soir 18 mars à Bruxelles, après le sommet des chefs d'État et de gouvernement, plusieurs responsables européens ainsi que les dirigeants allemand et français.
Le ministre grec des Finances Alexis Tsipras, le 13 mars à Athènes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Objectif : sortir les discussions sur le déblocage de l'aide financière à la Grèce du cadre technique au profit d'un débat "politique", selon Athènes.
Il s'agit de trouver "une solution politique" sur la Grèce et débloquer une dernière tranche de prêts, vitale pour le pays qui est à court d'argent.
Mais pas question pour le gouvernement Syriza de dévier de ses promesses électorales : sa première loi votée mercredi met en œuvre son engagement à secourir les foyers privés d'électricité ou confrontés à des problèmes de logement et de nourriture.
Le débat parlementaire sur le texte, "le premier du gouvernement de salut national" selon Alexis Tsipras, s'est achevé par une approbation massive, les deux partis d'opposition traditionnels, Nouvelle Démocratie (conservateurs) et PASOK (socialistes) votant pour, aux côtés de la coalition Syriza-Grecs indépendants au pouvoir.
Le Premier ministre a livré un discours très offensif devant le parlement affirmant que son gouvernement n'avait "pas peur" des "menaces" exercées selon lui sur la Grèce.
Toutefois, les partenaires du pays semblent perdre patience, soulignant que peu de progrès ont été faits ces derniers jours sur les négociations entre Athènes et Bruxelles.
AFP/VNA/CVN