>>UE-Iran : Federica Mogherini et Mohammad Javad Zarif discutent du nucléaire iranien
"Dans l'esprit du président (Barack Obama), la probabilité n'a pas changé", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest. "Nous sommes, au mieux, à 50/50".
Après 12 ans de tensions entre l'Iran et les Occidentaux et 18 mois de pourparlers intenses, la République islamique et les grandes puissances du groupe 5+1 (États-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France, et Allemagne) se sont donné jusqu'au 31 mars pour aboutir à un règlement dit "politique" qui garantirait que l'Iran n'aura jamais la bombe atomique, en échange d'une levée des sanctions.
Depuis lundi 16 mars, le chef de la diplomatie américaine John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif sont enfermés dans un palace de Lausanne, en Suisse, pour des négociations tous azimuts et à huis clos.
Ils sont épaulés par le ministre américain de l'Énergie, Ernest Moniz, et le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Ali Akbar Salehi.
Les délégations ont discuté d'arrache-pied toute la journée de mardi 17 mars. Dans l'après-midi, l'Iranien Salehi est sorti de la réunion pour affirmer être "parvenu à un accord sur 90% des questions techniques lors des discussions avec Ernest Moniz". Il ne reste "des différences (que) sur une seule question majeure", a-t-il assuré.
Optimisme iranien
Une déclaration volontairement très optimiste qui tranche avec le scepticisme des Américains et des Européens sur les chances de conclure dans les prochains jours.
"Nous avons à coup sûr fait des progrès" mais "il nous reste des sujets difficiles", a mis en garde un haut responsable américain. "Il y a encore du chemin", a-t-il insisté, évoquant des divergences sur des domaines "techniques" mais sans entrer dans les détails.
Interrogé sur la probabilité d'aboutir avant le Nouvel An iranien du 21 mars, ou au plus tard le 31 mars, un autre diplomate avait répondu lundi 16 mars que "très franchement, nous ne savons toujours pas si nous le pourrons".
Lundi 16 mars, M. Zarif était allé aussi à Bruxelles pour voir ses homologues européens.
"Il y a eu des avancées mais il reste des points importants qui ne sont pas réglés", avait souligné le Français Laurent Fabius, dont le pays est considéré comme le plus dur du 5+1 à l'égard de Téhéran.
Tous les directeurs politiques des gouvernements du 5+1 doivent se retrouver mercredi 18 mars à Lausanne.
Après un accord provisoire de novembre 2013, les grandes puissances et l'Iran ont repoussé par deux fois la date butoir pour un accord définitif. Washington a prévenu qu'il n'y aurait pas d'autre prolongation.
En cas d'entente politique d'ici fin mars, les parties sont convenues de finaliser d'ici au 30 juin/1er juillet tous les détails techniques.
Le premier document de quelques feuillets fixerait les grands chapitres pour garantir le caractère pacifique des activités nucléaires iraniennes. Il établirait aussi le principe du contrôle des infrastructures de l'Iran, la durée de l'accord et le calendrier d'une levée progressive des sanctions. Sur ce dernier point, Téhéran et les 5+1 sont en désaccord.
L'Iran voudrait une levée en une seule fois de sanctions de l'ONU, des États-Unis et de l'UE, qui l'étouffent économiquement et l'isolent diplomatiquement.
Il y a aussi divergence sur la durée de l'accord et sur la période d'un an, dite "breakout time", qui laisserait assez de temps au 5+1 pour réagir si l'Iran violait ses engagements. Autre point de discorde, la capacité d'enrichissement d'uranium qui serait laissée à l'Iran et donc le nombre de centrifugeuses.
"Dans l'esprit du président (Barack Obama), la probabilité n'a pas changé", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest. "Nous sommes, au mieux, à 50/50".
Après 12 ans de tensions entre l'Iran et les Occidentaux et 18 mois de pourparlers intenses, la République islamique et les grandes puissances du groupe 5+1 (États-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France, et Allemagne) se sont donné jusqu'au 31 mars pour aboutir à un règlement dit "politique" qui garantirait que l'Iran n'aura jamais la bombe atomique, en échange d'une levée des sanctions.
Négociation sur le nucléaire iranien, le 16 mars à Lausanne, en Suisse. Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis lundi 16 mars, le chef de la diplomatie américaine John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif sont enfermés dans un palace de Lausanne, en Suisse, pour des négociations tous azimuts et à huis clos.
Ils sont épaulés par le ministre américain de l'Énergie, Ernest Moniz, et le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Ali Akbar Salehi.
Les délégations ont discuté d'arrache-pied toute la journée de mardi 17 mars. Dans l'après-midi, l'Iranien Salehi est sorti de la réunion pour affirmer être "parvenu à un accord sur 90% des questions techniques lors des discussions avec Ernest Moniz". Il ne reste "des différences (que) sur une seule question majeure", a-t-il assuré.
Optimisme iranien
Une déclaration volontairement très optimiste qui tranche avec le scepticisme des Américains et des Européens sur les chances de conclure dans les prochains jours.
"Nous avons à coup sûr fait des progrès" mais "il nous reste des sujets difficiles", a mis en garde un haut responsable américain. "Il y a encore du chemin", a-t-il insisté, évoquant des divergences sur des domaines "techniques" mais sans entrer dans les détails.
Interrogé sur la probabilité d'aboutir avant le Nouvel An iranien du 21 mars, ou au plus tard le 31 mars, un autre diplomate avait répondu lundi 16 mars que "très franchement, nous ne savons toujours pas si nous le pourrons".
Lundi 16 mars, M. Zarif était allé aussi à Bruxelles pour voir ses homologues européens.
"Il y a eu des avancées mais il reste des points importants qui ne sont pas réglés", avait souligné le Français Laurent Fabius, dont le pays est considéré comme le plus dur du 5+1 à l'égard de Téhéran.
Tous les directeurs politiques des gouvernements du 5+1 doivent se retrouver mercredi 18 mars à Lausanne.
Après un accord provisoire de novembre 2013, les grandes puissances et l'Iran ont repoussé par deux fois la date butoir pour un accord définitif. Washington a prévenu qu'il n'y aurait pas d'autre prolongation.
En cas d'entente politique d'ici fin mars, les parties sont convenues de finaliser d'ici au 30 juin/1er juillet tous les détails techniques.
Le premier document de quelques feuillets fixerait les grands chapitres pour garantir le caractère pacifique des activités nucléaires iraniennes. Il établirait aussi le principe du contrôle des infrastructures de l'Iran, la durée de l'accord et le calendrier d'une levée progressive des sanctions. Sur ce dernier point, Téhéran et les 5+1 sont en désaccord.
L'Iran voudrait une levée en une seule fois de sanctions de l'ONU, des États-Unis et de l'UE, qui l'étouffent économiquement et l'isolent diplomatiquement.
Il y a aussi divergence sur la durée de l'accord et sur la période d'un an, dite "breakout time", qui laisserait assez de temps au 5+1 pour réagir si l'Iran violait ses engagements. Autre point de discorde, la capacité d'enrichissement d'uranium qui serait laissée à l'Iran et donc le nombre de centrifugeuses.
AFP/VNA/CVN