>>Nucléaire iranien : course contre la montre pour sceller un accord
>>Nucléaire iranien : Kerry revoit Zarif le 15 mars pour les dernières tractations
Les deux ministres des Affaires étrangères de pays qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 35 ans doivent se rencontrer dans un palace de Lausanne à 08h00 (06h00 GMT) pour des entretiens qui vont durer toute la matinée.
Après 12 ans de tensions internationales et 18 mois de pourparlers intenses, la République islamique et les grandes puissances du groupe 5+1 (États-Unis, Chine, Russie, Royaume Uni, France, et Allemagne), sous l'égide de l'Union européenne, se sont donnés jusqu'au 31 mars pour sceller un règlement qui garantirait que l'Iran ne possèdera jamais d'armes nucléaires, en échange d'une levée des sanctions.
Avant d'arriver à Lausanne dimanche soir, John Kerry avait dit à la chaîne CBS son "espoir que dans les prochains jours cela soit possible".
"Finissons-en" avec ce dossier du nucléaire iranien qui empoisonne la communauté internationale depuis plus d'une décennie, avait lancé le chef de la diplomatie américaine, impliqué personnellement depuis des mois dans les tractations.
Sans rien dire sur le fond, il n'a toutefois pas caché qu'il restait des "divergences importantes" à deux semaines de l'échéance.
Après un accord provisoire conclu en novembre 2013, le 5+1 et l'Iran ont repoussé par deux fois la date butoir pour un règlement définitif. Et Washington a prévenu qu'il n'y aurait pas d'autre prolongation.
M. Zarif de son côté dit aussi qu'il espérait parvenir à des "solutions durant les prochains jours".
En cas d'accord politique d'ici au 31 mars, le 5+1 et Téhéran sont convenus de finaliser d'ici au 30 juin/1er juillet tous les détails techniques de ce règlement général.
Ce document de quelques feuillets fixerait les grands chapitres pour garantir le caractère pacifique des activités nucléaires iraniennes. Il établirait aussi le principe du contrôle des infrastructures de Téhéran, la durée de l'accord et le calendrier d'une levée progressive des sanctions.
>>Nucléaire iranien : Kerry revoit Zarif le 15 mars pour les dernières tractations
Les deux ministres des Affaires étrangères de pays qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 35 ans doivent se rencontrer dans un palace de Lausanne à 08h00 (06h00 GMT) pour des entretiens qui vont durer toute la matinée.
Le secrétaire d'État américain John Kerry arrive à Genève, le 15 mars. Photo : AFP/VNA/CVN |
Après 12 ans de tensions internationales et 18 mois de pourparlers intenses, la République islamique et les grandes puissances du groupe 5+1 (États-Unis, Chine, Russie, Royaume Uni, France, et Allemagne), sous l'égide de l'Union européenne, se sont donnés jusqu'au 31 mars pour sceller un règlement qui garantirait que l'Iran ne possèdera jamais d'armes nucléaires, en échange d'une levée des sanctions.
Avant d'arriver à Lausanne dimanche soir, John Kerry avait dit à la chaîne CBS son "espoir que dans les prochains jours cela soit possible".
"Finissons-en" avec ce dossier du nucléaire iranien qui empoisonne la communauté internationale depuis plus d'une décennie, avait lancé le chef de la diplomatie américaine, impliqué personnellement depuis des mois dans les tractations.
Sans rien dire sur le fond, il n'a toutefois pas caché qu'il restait des "divergences importantes" à deux semaines de l'échéance.
Après un accord provisoire conclu en novembre 2013, le 5+1 et l'Iran ont repoussé par deux fois la date butoir pour un règlement définitif. Et Washington a prévenu qu'il n'y aurait pas d'autre prolongation.
M. Zarif de son côté dit aussi qu'il espérait parvenir à des "solutions durant les prochains jours".
En cas d'accord politique d'ici au 31 mars, le 5+1 et Téhéran sont convenus de finaliser d'ici au 30 juin/1er juillet tous les détails techniques de ce règlement général.
Ce document de quelques feuillets fixerait les grands chapitres pour garantir le caractère pacifique des activités nucléaires iraniennes. Il établirait aussi le principe du contrôle des infrastructures de Téhéran, la durée de l'accord et le calendrier d'une levée progressive des sanctions.
AFP/VNA/CVN