>>Irak : progression lente à Tikrit, appel à un soutien aérien de la coalition
Parallèlement, en Syrie voisine, l'agence de presse officielle Sana a affirmé que l'armée de l'air avait abattu un drone américain qui survolait la région de Lattaquié (Nord-Ouest).
À Tikrit, l'opération lancée le 2 mars par des milliers de soldats, policiers, miliciens notamment chiites, membres des forces kurdes ou de tribus sunnites, a permis d'encercler les jihadistes. Mais les déloger de la ville s'avère beaucoup plus compliqué. "Ils ont posé des bombes partout, dans les rues et les bâtiments, sous les ponts. C'est à cause de cela que nos forces ont été stoppées", a expliqué mardi 17 mars Jawad al-Etlebawi, porte-parole de la milice chiite Asaïb Ahl al-Haq (la Ligue des vertueux, en arabe) qui participe activement à l'opération.
Selon des officiers, l'EI a piégé des maisons et creusé des tranchées dans la capitale de la province de Salaheddine, située à 160 km de Bagdad.
"La bataille pour reprendre Tikrit sera difficile", a ajouté le porte-parole. "Nous avons besoin de forces formées à la guerre en zone urbaine pour mener l'assaut" contre cette ville conquise par l'EI en juin 2014.
Dès lundi 16 mars, le ministre irakien de l'Intérieur, Mohammed al-Ghabbane, avait annoncé la suspension de l'offensive gouvernementale, sa plus importante depuis la débandade de l'armée mi-2014, qui avait permis à l'EI de conquérir de vastes territoires au nord et à l'ouest de Bagdad.
Pour limiter les pertes
Selon lui, les combats ont été suspendus pour "limiter les pertes" et protéger les infrastructures, sans préciser en quoi s'en tenir à un siège prolongé permettrait d'atteindre ces deux objectifs, à moins que les forces irakiennes n'obtiennent un appui extérieur supplémentaire, aérien notamment.
Le général Abdelwahab al-Saadi, l'un des principaux commandants pour cette opération, avait déploré dimanche 15 mars l'absence d'appui aérien de la coalition internationale dirigée par les États-Unis dans cette bataille, alors que celle-ci poursuit ses frappes dans le reste du pays, avec 12 raids entre lundi et mardi 16 at 17 mars.
L'EI a annoncé mardi 17 mars avoir décapité quatre hommes recrutant des volontaires pour combattre au côté des forces gouvernementales dans la province de Salaheddine.
Depuis sa percée fulgurante en Irak il y a neuf mois, le groupe extrémiste sunnite impose sa loi et multiplie les atrocités dans les régions sous son contrôle, comme sur les territoires conquis en Syrie à la faveur du conflit ayant éclaté il y a quatre ans entre le régime et des rebelles.
Parallèlement, en Syrie voisine, l'agence de presse officielle Sana a affirmé que l'armée de l'air avait abattu un drone américain qui survolait la région de Lattaquié (Nord-Ouest).
À Tikrit, l'opération lancée le 2 mars par des milliers de soldats, policiers, miliciens notamment chiites, membres des forces kurdes ou de tribus sunnites, a permis d'encercler les jihadistes. Mais les déloger de la ville s'avère beaucoup plus compliqué. "Ils ont posé des bombes partout, dans les rues et les bâtiments, sous les ponts. C'est à cause de cela que nos forces ont été stoppées", a expliqué mardi 17 mars Jawad al-Etlebawi, porte-parole de la milice chiite Asaïb Ahl al-Haq (la Ligue des vertueux, en arabe) qui participe activement à l'opération.
Un combattant chiite sur les lieux de l'explosion d'une voiture piégée dans la banlieue de Tikrit, en Irak, le 12 mars. Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon des officiers, l'EI a piégé des maisons et creusé des tranchées dans la capitale de la province de Salaheddine, située à 160 km de Bagdad.
"La bataille pour reprendre Tikrit sera difficile", a ajouté le porte-parole. "Nous avons besoin de forces formées à la guerre en zone urbaine pour mener l'assaut" contre cette ville conquise par l'EI en juin 2014.
Dès lundi 16 mars, le ministre irakien de l'Intérieur, Mohammed al-Ghabbane, avait annoncé la suspension de l'offensive gouvernementale, sa plus importante depuis la débandade de l'armée mi-2014, qui avait permis à l'EI de conquérir de vastes territoires au nord et à l'ouest de Bagdad.
Pour limiter les pertes
Selon lui, les combats ont été suspendus pour "limiter les pertes" et protéger les infrastructures, sans préciser en quoi s'en tenir à un siège prolongé permettrait d'atteindre ces deux objectifs, à moins que les forces irakiennes n'obtiennent un appui extérieur supplémentaire, aérien notamment.
Le général Abdelwahab al-Saadi, l'un des principaux commandants pour cette opération, avait déploré dimanche 15 mars l'absence d'appui aérien de la coalition internationale dirigée par les États-Unis dans cette bataille, alors que celle-ci poursuit ses frappes dans le reste du pays, avec 12 raids entre lundi et mardi 16 at 17 mars.
L'EI a annoncé mardi 17 mars avoir décapité quatre hommes recrutant des volontaires pour combattre au côté des forces gouvernementales dans la province de Salaheddine.
Depuis sa percée fulgurante en Irak il y a neuf mois, le groupe extrémiste sunnite impose sa loi et multiplie les atrocités dans les régions sous son contrôle, comme sur les territoires conquis en Syrie à la faveur du conflit ayant éclaté il y a quatre ans entre le régime et des rebelles.
AFP/VNA/CVN