>>Israël : des dizaines de milliers d'Israéliens anti-Netanyahu à Tel-Aviv
>>Netanyahu et Obama s'affrontent sur le nucléaire iranien
Depuis 05h00 GMT et jusqu'à 20h00 GMT, 5,88 millions d'électeurs israéliens sont appelés à choisir leurs 120 députés dans plus de 10.000 bureaux de vote ouverts dans les écoles, les hôpitaux ou même les prisons à travers le pays.
Des dizaines d'électeurs étaient déjà devant les portes avant même l'ouverture du bureau de l'école Ziv, dans le quartier de Beit Hakerem à Jérusalem, prenant de court les officiels qui n'étaient pas prêts à l'heure dite et provoquant des échanges d'invectives.
M. Netanyahu et son épouse Sara ont voté quelques minutes seulement après 07h00 dans une école de Jérusalem. "Il n'y aura pas de gouvernement d'union avec le Parti travailliste", a-t-il dit, "je formerai un gouvernement national", c'est-à-dire de droite.
Les Israéliens devraient avoir une idée précise de la formation de leur 20e Knesset dans la nuit du 17 au 18 mars. Les premiers sondages à la sortie des bureaux de vote sont attendus sur les télévisions immédiatement après la fermeture des bureaux à 20h00 GMT.
Pour autant, les Israéliens risquent de devoir attendre plusieurs semaines le nom de leur prochain Premier ministre : le conservateur Benjamin Netanyahu, qui, sous la pression de sondages défavorables, a donné un sévère coup de barre à droite dans les dernières heures de la campagne en enterrant l'idée d'un État palestinien avec lui au pouvoir, son principal adversaire Isaac Herzog, qui deviendrait le premier chef de gouvernement travailliste depuis Ehud Barak en 2001, ou peut-être un autre en fonction d'une arithmétique délicate.
Pour ou contre Netanyahu
Les législatives sont dans une large mesure un référendum pour ou contre M. Netanyahu, 65 ans, Premier ministre depuis mars 2009, et au pouvoir pendant presque une décennie en comptant le premier de ses trois mandats, de 1996 à 1999.
C'est M. Netanyahu lui-même qui a provoqué ces élections plus de deux ans avant l'échéance prévue en rompant fin 2014 la coalition gouvernementale qu'il avait forgée à grand-peine moins de deux ans auparavant, trop indisciplinée à son goût.
M. Netanyahu se pensait alors en position de force face à tous ses adversaires, à commencer par M. Herzog, 54 ans, avocat de formation, plusieurs fois ministre par le passé, aussi policé que M. Netanyahu peut être abrupt, volontiers raillé pour son absence de charisme.
Les derniers sondages accordaient cependant une avance de quatre sièges (25 ou 26 sur 120) à la liste Union sioniste que conduit M. Herzog avec la centriste Tzipi Livni sur celle du Likoud de M. Netanyahu.
>>Netanyahu et Obama s'affrontent sur le nucléaire iranien
Une Israélienne est venue voter avec son enfant dans un bureau de vote de Jérusalem, le 17 mars. Photo : AFP/VNA/CVN |
Depuis 05h00 GMT et jusqu'à 20h00 GMT, 5,88 millions d'électeurs israéliens sont appelés à choisir leurs 120 députés dans plus de 10.000 bureaux de vote ouverts dans les écoles, les hôpitaux ou même les prisons à travers le pays.
Des dizaines d'électeurs étaient déjà devant les portes avant même l'ouverture du bureau de l'école Ziv, dans le quartier de Beit Hakerem à Jérusalem, prenant de court les officiels qui n'étaient pas prêts à l'heure dite et provoquant des échanges d'invectives.
M. Netanyahu et son épouse Sara ont voté quelques minutes seulement après 07h00 dans une école de Jérusalem. "Il n'y aura pas de gouvernement d'union avec le Parti travailliste", a-t-il dit, "je formerai un gouvernement national", c'est-à-dire de droite.
Les Israéliens devraient avoir une idée précise de la formation de leur 20e Knesset dans la nuit du 17 au 18 mars. Les premiers sondages à la sortie des bureaux de vote sont attendus sur les télévisions immédiatement après la fermeture des bureaux à 20h00 GMT.
Tableaux, courbes et carte récapitulant les faits et chiffres sur Israël avant les élections du 17 mars. Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour autant, les Israéliens risquent de devoir attendre plusieurs semaines le nom de leur prochain Premier ministre : le conservateur Benjamin Netanyahu, qui, sous la pression de sondages défavorables, a donné un sévère coup de barre à droite dans les dernières heures de la campagne en enterrant l'idée d'un État palestinien avec lui au pouvoir, son principal adversaire Isaac Herzog, qui deviendrait le premier chef de gouvernement travailliste depuis Ehud Barak en 2001, ou peut-être un autre en fonction d'une arithmétique délicate.
Pour ou contre Netanyahu
Les législatives sont dans une large mesure un référendum pour ou contre M. Netanyahu, 65 ans, Premier ministre depuis mars 2009, et au pouvoir pendant presque une décennie en comptant le premier de ses trois mandats, de 1996 à 1999.
C'est M. Netanyahu lui-même qui a provoqué ces élections plus de deux ans avant l'échéance prévue en rompant fin 2014 la coalition gouvernementale qu'il avait forgée à grand-peine moins de deux ans auparavant, trop indisciplinée à son goût.
Le candidat travailliste aux législatives israéliennes Isaac Herzog (centre) vote aux côtés de son épouse Michal, le 17 mars à Tel Aviv. Photo : AFP/VNA/CVN |
M. Netanyahu se pensait alors en position de force face à tous ses adversaires, à commencer par M. Herzog, 54 ans, avocat de formation, plusieurs fois ministre par le passé, aussi policé que M. Netanyahu peut être abrupt, volontiers raillé pour son absence de charisme.
Les derniers sondages accordaient cependant une avance de quatre sièges (25 ou 26 sur 120) à la liste Union sioniste que conduit M. Herzog avec la centriste Tzipi Livni sur celle du Likoud de M. Netanyahu.
AFP/VNA/CVN