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Fouilles archéologiques dans le vestige national spécial d’Óc Eo-Ba Thê, dans le district de Thoai Son, province de An Giang. |
Photo : VNA/CVN |
Nguyên Huu Giêng, directeur du Conseil de gestion du site archéologique d’Óc Eo-Ba Thê, a fait cette déclaration lors d’une conférence organisée le 21 avril pour discuter de la préparation du dossier.
Ce vestige national exceptionnel, représentant l’ancienne civilisation d’Óc Eo, s’étend sur 433,1 hectares dans le bourg d’Oc Eo, dans le district de Thoai Son. Cette civilisation, qui a prospéré dans le Sud du Vietnam du Ier au VIIe siècle, a été découverte pour la première fois en 1942 par l’archéologue français Louis Malleret grâce à des artefacts découverts dans la région de la montagne Ba Thê, aujourd’hui intégrée à la ville d’Óc Eo.
An Giang abrite actuellement plus de 80 sites de vestiges d’Óc Eo. Parmi eux, Óc Eo-Ba Thê se distingue comme un site clé. Autrefois centre urbain dynamique, ville portuaire et pôle économique et culturel majeur de l’ancien royaume de Phu Nam, il a été reconnu site de vestiges nationaux exceptionnels en 2012.
En octobre 2021, le Premier ministre a approuvé la soumission d’un bref rapport à l’UNESCO, proposant l’inscription du site sur la liste indicative du patrimoine mondial.
Nguyên Khac Nguyên, directeur adjoint du conseil de gestion, a indiqué qu’avec le soutien du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, de la Commission nationale vietnamienne pour l’UNESCO, du Conseil national du patrimoine culturel et de l’Académie des sciences sociales du Vietnam, le rapport succinct a été finalisé le 1er avril 2022. L’UNESCO a accepté d’inclure le site sur sa liste indicative.
Fin 2022, le Comité populaire provincial d’An Giang a publié un plan pour l’élaboration du dossier de candidature complet. Cependant, en raison de difficultés rencontrées lors du processus d’évaluation, le plan détaillé et le budget n’ont été approuvés que fin 2024.
Lors de la conférence, il a été annoncé qu’un consortium, composé de l’Institut pour la conservation des monuments, du Centre de recherche géologique, patrimoniale et environnementale, et de l’Université des sciences sociales et humaines de Hô Chi Minh-Ville, avait remporté le contrat pour la préparation du dossier de candidature et du plan de gestion du site.
Trân Thi Minh Huê, directrice adjointe de l’Institut pour la conservation des monuments, a indiqué que les travaux se dérouleraient d’avril 2025 à janvier 2026. L’accent sera mis sur la recherche, l’inventaire et la systématisation des documents et des artefacts afin d’identifier la nature et la valeur patrimoniale du site. Cela comprend des fouilles archéologiques, la cartographie du site, la création de diagrammes de répartition des vestiges et l’analyse d’échantillons de matériaux et de la composition métallique des structures et des artefacts.
L’institut collaborera avec les organismes compétents pour développer des études thématiques démontrant la valeur universelle exceptionnelle, l’intégrité et l’authenticité du site, a-t-elle ajouté.
VNA/CVN