Des pro-ukrainiens et des pro-russes s'affrontent à Odessa en marge d'un match de football opposant le Chornomorets Odessa au Metalist Kharkiv, le 2 mai 2014. |
Des pro-ukrainiens et des pro-russes s'affrontent à Odessa en marge d'un match de football opposant le Chornomorets Odessa au Metalist Kharkiv, le 2 mai 2014. |
Vendredi 2 mai dans la soirée, un incendie a ravagé la Maison des Syndicats d’Odessa, causant la mort de 31 personnes, selon le ministère de l’Intérieur ukrainien.
"La violence et le désordre ayant conduit à tant de morts et de blessures absurdes sont inacceptables", a déclaré Marie Harf, une des porte-parole du département d’État américain dans un communiqué. "Nous appelons les deux parties à travailler ensemble à restaurer le calme, la loi et l’ordre", a intimé la porte-parole de la diplomatie américaine.
Combats intenses
L’Ukraine a lancé vendredi 2 mai une opération militaire dans les villes de Slaviansk et Kramatorsk, perdant quatre militaires et deux hélicoptères et s’attirant les foudres de la Russie.
Entamée très tôt, l’opération s’est par la suite figée en un face-à-face sous tension, avant de reprendre dans la soirée en des "combats intenses".
La Russie a réagi avec virulence à l’annonce de l’opération militaire, qu’elle a qualifiée de "raid de représailles" et de "coup de grâce à l’accord de Genève", péniblement conclu à la mi-avril entre Moscou, Kiev et les Occidentaux.
"Les autorités (...) doivent revenir à la raison et mettre fin au meurtre de leurs propres citoyens. Sinon, le pays pourra connaître un bien triste destin", s’est indigné le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev. "La responsabilité de la guerre contre son propre peuple revient à ceux qui prennent des décisions à Kiev", a-t-il ajouté.
La Russie, qui a parallèlement accru sa pression sur Kiev en menaçant de réduire ses livraisons de gaz à l’Ukraine faute de prépaiement d’ici à la fin mai, a répété son message vendredi 2 mai devant le Conseil de sécurité de l’ONU, exigeant que Kiev "