"L'ONU est de plus en plus prise pour cible", a-t-il dit à la presse après avoir rendu compte au Conseil de sécurité de la situation en Afghanistan.
"Aujourd'hui, j'ai dit que nous ne nous laisserions pas décourager. Mais nous ne pouvons pas y arriver tous seuls. Nous avons besoin du soutien des États membres, nous devons apprécier la situation de manière réaliste et mettre en place des mesures de sécurité plus efficaces pour nos personnels".
Il a indiqué envisager "un certain nombre de mesures à court terme" dans ce but, parmi lesquelles "le regroupement à Kaboul et dans le reste du pays des personnels de l'ONU" qui sont pour l'instant "éparpillés".
Il a indiqué "explorer également la faisabilité de déployer des unités de sécurité supplémentaires pour garder les installations de l'ONU". En réponse à une question, il a indiqué ne pas exclure de faire appel pour cela à des compagnies privées.
La réunion du Conseil avait été convoquée d'urgence au lendemain d'une sanglante attaque contre l'ONU à Kaboul revendiquée par les talibans, qui ont réitéré leurs menaces contre le second tour de l'élection présidentielle afghane, prévu le 7 novembre.
Trois kamikazes ont attaqué mercredi dernier une maison d'hôtes de Kaboul abritant des employés expatriés de l'ONU, en tuant au moins 5, ainsi que 2 policiers. Un autre corps carbonisé doit être identifié.
Cette action au centre de Kaboul, la sixième depuis la mi-août dans une des zones les plus sécurisées d'Afghanistan, fait craindre d'autres attaques contre des étrangers d'ici au second tour de l'élection.
AFP/VNA/CVN
(02/11/2009)