Actions pour la Journée mondiale sur le climat

Journée sans voiture, collecte de déchets, arbres plantés pour sensibiliser contre l'effet de serre : des dizaines de milliers de personnes dans le monde entier ont participé le 10 octobre à la Journée mondiale citoyenne sur le climat, marquée avec moins d'ampleur en Europe.

Baptisé "10/10/10" parce qu'il a lieu le 10 octobre 2010, ou "Global Work Party", cet événement organisé par l'ONG 350.org se veut la plus longue journée d'engagements citoyens pour le climat à travers 7.000 manifestations annon-cées dans 188 pays.

En Asie, nombre d'actions locales ont été entreprises, y compris dans des endroits particulièrement démunis, a expliqué Joyce Sierra, coordinatrice à Manille, où des milliers de personnes ont participé à une course destinée à attirer l'attention sur le Pasig, un fleuve très pollué.

Des centaines de personnes ont marché à Pékin en ramassant des ordures, a déclaré Christian Teriete, de l'association Global Campaign for Climate Action.

Plus de 30.000 étudiants de quelque 200 universités ont lancé un programme national appelant à agir de façon pratique contre le changement climatique, notamment par la collecte de déchets.

Au Pakistan, qui a connu de dramatiques inondations, des centaines d'étudiants se sont portés volontaires pour rendre à nouveau viables des villes et villages de la province du Sindh, a assuré le ministre local de l'Irrigation, Jam Saifullah Dharejo.

En Australie, des manifestations pour promouvoir la bicyclette, planter des arbres et écouter des conférences sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre ont émaillé la journée de le 10 octobre.

Les îles du Pacifique n'étaient pas en reste : opération "sans voiture" à Tonga, bicyclette en Papouasie Nouvelle-Guinée, arbres plantés aux Fidji, selon le coordonnateur de la région Aaron Packard.

En revanche, à Berlin, seules une trentaine de personnes se sont réunies devant la Porte de Brandebourg, où elles ont symboliquement débranché une prise électrique géante d'une centrale thermique pour la connecter à un panneau solaire et à une éolienne, le tout en carton.

À Paris, une foule dense a envahi sous un chaud soleil la Place de l'Hôtel de Ville, le temps d'un concert gratuit, et à Lisbonne, une association écologiste a rassemblé une cinquantaine de cyclistes qui ont ensemble formé le nombre 350 sur les bords du Tage.

Une allusion à la concentration de CO2 dans l'atmosphère, soit 350 parties par million (ppm), un chiffre à ne pas dépasser pour éviter une hausse de la température ingérable, selon certains scientifiques.

En Russie, des évènements ont été prévus dans une dizaine de villes : exemple, à Moscou, un atelier de peinture sur des sacs écologiques a été organisé, réunissant une cinquantaine de personnes.

En Afrique, de 150 à 200 personnes ont manifesté sur le marché de Muthurwa, dans un quartier pauvre de Nairobi, ramassant des ordures et plantant des arbres.

À New York, quelques dizaines de volontaires s'employaient à peindre des toits en blanc. Comme d'autres associations environnementalistes, "NYC coolroofs" oeuvre à la réduction du nombre des toits noirs, une couleur qui favorise l'absorption des rayons solaires et concourt au réchauffement des immeubles et à l'utilisation intensive des appareils produisant de l'air conditionné.

AFP/VNA/CVN

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