"Le président Abbas a appelé l'UE et l'Espagne en tant que membre, à jouer un rôle politique plus important dans le processus de paix, en plus de leur important rôle économique", selon un communiqué diffusé après la rencontre à Ramallah en Cisjordanie occu-pée.
Le 5 février, le Quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, ONU, Russie et UE) a appelé à une reprise "impérative" des négociations de paix, regrettant qu'Israël n'ait pas prolongé son mora- toire sur la colonisation, sans la condamner explicitement, une position jugée "pas à la hauteur" de l'enjeu par les responsable palestiniens.
M. Abbas a fait part à Mme Jimenez des "atteintes israéliennes aux droits du peuple palestinien", notamment la colonisation juive à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, selon le texte.
Selon le communiqué palestinien, Mme Jimenez a souligné "la compréhension par son pays de ce qui est nécessaire à un retour aux négociations, dont le gel de la colonisation et l'affirmation du principe d'une solution à deux États sur les frontières de 1967, une position adoptée par l'UE".
Les pourparlers de paix, brièvement relancés le 2 septembre à Washington, sont bloqués depuis l'expiration le 28 septembre d'un moratoire sur la colonisation en Cisjordanie, dont les Palestiniens réclament la prolongation pour continuer à discuter, ce à quoi Israël s'est refusé.
AFP/VNA/CVN