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"C'est la première fois qu'ils bombardent la piste" depuis le début de l'opération militaire de la coalition au Yémen jeudi 26 mars, a déclaré cette source. Samedi 28 mars, le personnel de l'ONU avait été évacué de la capitale yéménite. Les raids ont fait 15 morts, indique une source militaire.
En l'absence de forces de sécurité, des groupes armés circulant parfois à bord de chars d'assaut, faisaient samedi 28 mars la loi à Aden, deuxième ville du Yémen, dans le Sud, plongée dans un chaos total au milieu de tirs et d'explosions.
Dans l'après-midi, toute la ville a tremblé à la suite de puissantes explosions survenues dans un grand dépôt d'armes, situé dans une cave de la montagne Jebel Hadid, non loin du port.
Livré depuis vendredi 27 mars aux pilleurs, ce dépôt a été le théâtre d'affrontements avant les déflagrations, selon des témoins.
Dans tout le secteur, de nombreuses vitres ont volé en éclats et des maisons ont été endommagées, tandis que des colonnes de fumée s'élevaient vers le ciel, ont indiqué des habitants.
Le dépôt appartient à l'armée yéménite, mais ses soldats l'avaient déserté, alors qu'Aden sombrait dans l'anarchie après le départ précipité jeudi 26 mars du président Abd Rabbo Mansour Hadi, dans la ligne de mire de rebelles chiites Houthis et de leurs alliés (des militaires fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh) qui avançaient vers la ville.
"Nous avons retiré jusqu'ici 14 corps carbonisés et il y a, selon nos informations, d'autres cadavres à l'intérieur", a déclaré le directeur du département municipal de la Santé, Al-Kheder Lassouar.
Des pilleurs ont accusé des Houthis et leurs alliés présents dans la ville, d'être à l'origine des explosions.
"Les Houthis et les gens de Saleh ont fait explosé le dépôt. Ils ne veulent pas que nous mettions la main sur ces armes pour les combattre", a affirmé l'un d'eux.
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"C'est la première fois qu'ils bombardent la piste" depuis le début de l'opération militaire de la coalition au Yémen jeudi 26 mars, a déclaré cette source. Samedi 28 mars, le personnel de l'ONU avait été évacué de la capitale yéménite. Les raids ont fait 15 morts, indique une source militaire.
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| Des rebelles chiites Houthis armés portant des uniformes militaires, le 28 mars à l'aéroport de Sanaa. Photo : AFP/VNA/CVN |
En l'absence de forces de sécurité, des groupes armés circulant parfois à bord de chars d'assaut, faisaient samedi 28 mars la loi à Aden, deuxième ville du Yémen, dans le Sud, plongée dans un chaos total au milieu de tirs et d'explosions.
Dans l'après-midi, toute la ville a tremblé à la suite de puissantes explosions survenues dans un grand dépôt d'armes, situé dans une cave de la montagne Jebel Hadid, non loin du port.
Livré depuis vendredi 27 mars aux pilleurs, ce dépôt a été le théâtre d'affrontements avant les déflagrations, selon des témoins.
Dans tout le secteur, de nombreuses vitres ont volé en éclats et des maisons ont été endommagées, tandis que des colonnes de fumée s'élevaient vers le ciel, ont indiqué des habitants.
Le dépôt appartient à l'armée yéménite, mais ses soldats l'avaient déserté, alors qu'Aden sombrait dans l'anarchie après le départ précipité jeudi 26 mars du président Abd Rabbo Mansour Hadi, dans la ligne de mire de rebelles chiites Houthis et de leurs alliés (des militaires fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh) qui avançaient vers la ville.
"Nous avons retiré jusqu'ici 14 corps carbonisés et il y a, selon nos informations, d'autres cadavres à l'intérieur", a déclaré le directeur du département municipal de la Santé, Al-Kheder Lassouar.
Des pilleurs ont accusé des Houthis et leurs alliés présents dans la ville, d'être à l'origine des explosions.
"Les Houthis et les gens de Saleh ont fait explosé le dépôt. Ils ne veulent pas que nous mettions la main sur ces armes pour les combattre", a affirmé l'un d'eux.
AFP/VNA/CVN