>>Nucléaire iranien : les négociations dans une phase difficile à J-4 pour un accord
>>Nucléaire iranien : négociateurs sous pression pour trouver un compromis
Signe de l'enjeu et de l'importance du moment, les ministres du groupe P5+1 (États-Unis, Grande-Bretagne, Russie, France, Chine et Allemagne) devraient tous se retrouver au bord du lac Léman, même si le Russe Sergueï Lavrov et le Britannique Philip Hammond ne l'ont pas encore confirmé officiellement.
La veille, le Français Laurent Fabius et l'Allemand Frank-Walter Steinmeier avaient rejoint les négociations, menées tambour battant depuis des mois par les deux poids lourds du dossier : l'Américain John Kerry et l'Iranien Mohammad Javad Zarif.
Les deux hommes, impliqués depuis un an et demi dans des tractations éprouvantes et laborieuses, ont besoin d'un accord d'étape qui puisse leur permettre de tenir le cap et d'acheter du temps face à leurs faucons respectifs et face aux puissances régionales hostiles à tout compromis.
La date fixée pour un accord final, incluant toutes les annexes techniques de ce dossier extrêmement complexe, est fixée au 30 juin, mais la fin mars est une "étape très importante" pour permettre aux négociations de se poursuivre, reconnaissent plusieurs diplomates.
Même si personne ne sait encore quelle forme prendra cette entente - si elle est conclue. Une "liste" de paramètres abordant les points au cœur de la négociation ? Un document non public et non signé mais qui fixerait de façon assez précise les objectifs à atteindre ?
"Je pense que l’option la plus probable est qu’il vont faire une annonce, dire qu’ils sont parvenus à un accord sur les éléments clés, et qu’ils vont passer les trois prochains mois à écrire le brouillon de cet accord et son plan de mise en œuvre", estime Ali Vaez, spécialiste du centre de réflexion International Crisis Group (ICG).
>>Nucléaire iranien : négociateurs sous pression pour trouver un compromis
John Kerry (2e, gauche) et Laurent Fabius (droite), le 28 mars à Lausanne. Photo : AFP/VNA/CVN |
Signe de l'enjeu et de l'importance du moment, les ministres du groupe P5+1 (États-Unis, Grande-Bretagne, Russie, France, Chine et Allemagne) devraient tous se retrouver au bord du lac Léman, même si le Russe Sergueï Lavrov et le Britannique Philip Hammond ne l'ont pas encore confirmé officiellement.
La veille, le Français Laurent Fabius et l'Allemand Frank-Walter Steinmeier avaient rejoint les négociations, menées tambour battant depuis des mois par les deux poids lourds du dossier : l'Américain John Kerry et l'Iranien Mohammad Javad Zarif.
Les deux hommes, impliqués depuis un an et demi dans des tractations éprouvantes et laborieuses, ont besoin d'un accord d'étape qui puisse leur permettre de tenir le cap et d'acheter du temps face à leurs faucons respectifs et face aux puissances régionales hostiles à tout compromis.
La date fixée pour un accord final, incluant toutes les annexes techniques de ce dossier extrêmement complexe, est fixée au 30 juin, mais la fin mars est une "étape très importante" pour permettre aux négociations de se poursuivre, reconnaissent plusieurs diplomates.
Même si personne ne sait encore quelle forme prendra cette entente - si elle est conclue. Une "liste" de paramètres abordant les points au cœur de la négociation ? Un document non public et non signé mais qui fixerait de façon assez précise les objectifs à atteindre ?
"Je pense que l’option la plus probable est qu’il vont faire une annonce, dire qu’ils sont parvenus à un accord sur les éléments clés, et qu’ils vont passer les trois prochains mois à écrire le brouillon de cet accord et son plan de mise en œuvre", estime Ali Vaez, spécialiste du centre de réflexion International Crisis Group (ICG).
AFP/VNA/CVN