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Des Yéménites pro-Houthis, le 26 mars à Sanaa. |
Les forces anti-gouvernementales ont pris depuis septembre 2014 plusieurs régions du Yémen, dont la capitale Sanaa, et avançaient ces derniers jours vers Aden, menaçant directement le président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui s'était réfugié dans cette grande ville du sud après avoir fui Sanaa (Nord).
Les États-Unis et d'autres pays occidentaux ainsi que la plupart des pays arabes ont serré les rangs derrière l'Arabie saoudite, qui dit s'opposer à une "agression" iranienne, et réaffirmé leur soutien à M. Hadi, arrivé vendredi 27 mars en Égypte à la veille d'une sommet arabe à Charm el-Cheikh.
L'Unesco a appelé les parties au conflit à éviter de prendre pour cible le patrimoine culturel "inestimable" du Yémen, ancienne Arabia Felix (Arabie heureuse), qui regorge de trésors architecturaux, dont trois sites figurant sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité.
Depuis le début jeudi 26 mars de l'opération "Tempête décisive", 39 civils ont péri dans les frappes, selon des responsables des services de santé à Sanaa, contrôlés par les Houthis. Ce bilan n'a pu être confirmé de source indépendante.