>>La chef de la diplomatie européenne attendue à Cuba fin mars
>>Vers la normalisation totale des liens UE-Cuba
Ce processus se développe en parallèle avec le rapprochement historique entre les États-Unis et Cuba, bien que Mme Mogherini a réitéré qu'il n'y a pas de compétition à ce sujet entre Washington et Bruxelles.
"Nous avons décidé aujourd’hui d'accélérer le rythme de nos négociations, avec l'espoir de parvenir à signer le cadre de notre dialogue (...) d'ici la fin de l'année", a déclaré devant la presse la Haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères à l'issue d'une visite marathon à Cuba.
La diplomate, premier responsable européen de ce niveau à se rendre dans l'île, a rencontré mardi 24 mars plusieurs ministres et hauts responsables cubains, dont le président Raul Castro, avec lesquels elle a convenu d'augmenter le rythme et le niveau des rencontres entre La Havane et Bruxelles.
Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, est à ce titre attendu à Bruxelles le 22 avril prochain pour de nouvelles discussions, en amont du quatrième round des pourparlers visant à conclure un "Accord de dialogue politique et de coopération" censé faciliter les relations entre le bloc des 28 et Cuba.
Mme Mogherini a dit avoir insisté auprès de la partie cubaine sur "la nécessité de structurer notre dialogue sur les droits de l'homme", sans toutefois aborder de "cas particuliers".
"J'ai confiance dans notre capacité à continuer notre travail sur cette question", a ajouté la diplomate, qualifiant sur ce point son entrevue avec Raul Castro de "positive".
Pas de concurrence avec les États-Unis
Sur le rapprochement historique lancé mi-décembre entre Cuba et les États-Unis, Mme Mogherini a répété qu'il n'y avait aucune compétition entre l'UE et Washington, soulignant qu'il s'agit de "deux processus différents" qui se situent "dans des contextes et à des stades distincts".
Ce rapprochement a eu une avancée importante mardi 24 mars, lorsque le département du Trésor américain a annoncé la levée des sanctions contre une soixantaine d'entreprises et d'individus commerçant avec Cuba.
Le président américain Barack Obama souhaite la réouverture d'ambassades dans les deux capitales avant le Sommet des Amériques à Panama les 10 et 11 avril.
Mme Mogherini, de son côté, a annoncé la signature d'un nouvel accord pluri-annuel de coopération, prévoyant une aide européenne à Cuba de 50 millions d'euros d'ici 2020 destinée à des "secteurs clés" comme l'agriculture.
AFP/VNA/CVN
>>Vers la normalisation totale des liens UE-Cuba
Réunion entre Federica Mogherini (droite) et le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, le 24 mars à La Havane. Photo : AFP/VNA/CVN |
Ce processus se développe en parallèle avec le rapprochement historique entre les États-Unis et Cuba, bien que Mme Mogherini a réitéré qu'il n'y a pas de compétition à ce sujet entre Washington et Bruxelles.
"Nous avons décidé aujourd’hui d'accélérer le rythme de nos négociations, avec l'espoir de parvenir à signer le cadre de notre dialogue (...) d'ici la fin de l'année", a déclaré devant la presse la Haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères à l'issue d'une visite marathon à Cuba.
La diplomate, premier responsable européen de ce niveau à se rendre dans l'île, a rencontré mardi 24 mars plusieurs ministres et hauts responsables cubains, dont le président Raul Castro, avec lesquels elle a convenu d'augmenter le rythme et le niveau des rencontres entre La Havane et Bruxelles.
Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, est à ce titre attendu à Bruxelles le 22 avril prochain pour de nouvelles discussions, en amont du quatrième round des pourparlers visant à conclure un "Accord de dialogue politique et de coopération" censé faciliter les relations entre le bloc des 28 et Cuba.
Mme Mogherini a dit avoir insisté auprès de la partie cubaine sur "la nécessité de structurer notre dialogue sur les droits de l'homme", sans toutefois aborder de "cas particuliers".
La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini (gauche), participe à une réunion avec des artistes cubains, le 24 mars à La Havane. Photo : AFP/VNA/CVN |
"J'ai confiance dans notre capacité à continuer notre travail sur cette question", a ajouté la diplomate, qualifiant sur ce point son entrevue avec Raul Castro de "positive".
Pas de concurrence avec les États-Unis
Sur le rapprochement historique lancé mi-décembre entre Cuba et les États-Unis, Mme Mogherini a répété qu'il n'y avait aucune compétition entre l'UE et Washington, soulignant qu'il s'agit de "deux processus différents" qui se situent "dans des contextes et à des stades distincts".
Ce rapprochement a eu une avancée importante mardi 24 mars, lorsque le département du Trésor américain a annoncé la levée des sanctions contre une soixantaine d'entreprises et d'individus commerçant avec Cuba.
Le président américain Barack Obama souhaite la réouverture d'ambassades dans les deux capitales avant le Sommet des Amériques à Panama les 10 et 11 avril.
Mme Mogherini, de son côté, a annoncé la signature d'un nouvel accord pluri-annuel de coopération, prévoyant une aide européenne à Cuba de 50 millions d'euros d'ici 2020 destinée à des "secteurs clés" comme l'agriculture.
AFP/VNA/CVN