>> Wall Street finit proche de l'équilibre, retenue par les valeurs technologiques
>> Wall Street veut croire à un déblocage budgétaire aux États-Unis
>> Wall Street tirée par la fin à venir de la paralysie budgétaire
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| Un écran à la Bourse de New York, le 30 octobre. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"On assiste aujourd'hui à un rééquilibrage au détriment de certaines valeurs technologiques, vers des titres plus ancrés historiquement", issus notamment du secteur financier ou de la santé, a expliqué Patrick O'Hare, analyste de Briefing.com.
L'assureur santé UnitedHealth, l'une des plus grosses pondérations du Dow Jones, a par exemple gagné 3,55%, à 339,09 dollars.
"L'appétit pour l'achat de titres à forte capitalisation est quelque peu assouvi pour le moment" et "les investisseurs cherchent à identifier d'autres secteurs qui ont pu être délaissés", a ajouté l'analyste.
D'où le recul du Nasdaq - indice à forte coloration technologique - au profit de l'avancée du Dow Jones, qui regroupe des entreprises et des industries plus traditionnelles. La place américaine a aussi salué la fin probable de la paralysie budgétaire aux États-Unis, après plus de 40 jours d'impasse, un record.
Le Sénat a adopté lundi une proposition de loi qui prolonge le budget américain actuel jusqu'à fin janvier. La Chambre des représentants se prononcera mercredi soir sur ce texte. Les spécialistes estiment qu'il sera adopté.
Cela viendrait mettre fin au plus long "shutdown" de l'histoire des États-Unis, qui avait notamment suspendu la publication de statistiques clés sur la première économie mondiale.
Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'État américain s'inscrivait à 4,07% vers 21h15 GMT contre 4,12%, la veille. "Le marché des bons du Trésor se prépare probablement à recevoir des données décevantes, (...) en particulier sur le front de l'emploi", a estimé Patrick O'Hare.
Selon l'analyste, cette perspective ne devrait pas miner le marché boursier qui "interprétera ces chiffres comme une ouverture pour une nouvelle baisse des taux de la Fed (banque centrale américaine) en décembre".
Une politique d'assouplissement monétaire est de nature à aider la croissance, et donc les bénéfices des entreprises.
La Maison-Blanche a toutefois prévenu mercredi 12 novembre que les chiffres officiels sur l'état des prix à la consommation (CPI) et du marché du travail pour le mois d'octobre aux États-Unis ne seront "probablement" jamais publiés, le "shutdown" ayant suspendu la collecte des données.
Au tableau des valeurs, le groupe américain de semi-conducteurs Advanced Micro Devices (AMD) a profité de ses prévisions de croissance à long terme, bien accueillies par les investisseurs. AMD s'attend notamment à ce que son chiffre d'affaires réalisé dans les centres de données bondisse de 60% dans les trois à cinq prochaines années.
Son action s'est envolée de 9,00%, à 258,89 dollars. Depuis le début de l'année, le titre de l'entreprise a plus que doublé son prix.
Le spécialiste des équipements de télécommunications Cisco a terminé dans le vert (+3,14% à 73,96 dollars) avant la publication de ses résultats trimestriels après la clôture de Wall Street.
L'équipementier sportif suisse On (+17,99%, à 41,51 dollars) a brillé à l'annonce d'une nouvelle révision en hausse de ses prévisions, la troisième d'affilée. L'entreprise helvétique a aussi annoncé qu'elle ne ferait pas de promotions pour le "Black Friday", coup d'envoi de la période d'achats pour les fêtes.
AFP/VNA/CVN



