Cela permet aux producteurs d'abaisser leurs frais de production de même que le prix de vente de leurs produits.
Le VJEPA ouvre de ce fait de belles perspectives pour ce secteur national, qui prévoit une valeur des exportations vers le Japon (le deuxième plus grand importateur mondial de produits textiles) comprise entre 900 millions et un milliard de dollars en 2010, soit une croissance de 18-20% par rapport à l'an dernier.
Aux termes de cet accord, de nombreuses entreprises textiles vietnamiennes ont réussi à conclure d'importants contrats d'exportation vers le Japon, comme par exemple les compagnies de confection de Hung Yên (Nord) et de Sài Gòn 3 (Sud), qui ont reçu des commandes jusqu'à mi-2010. Constatant que la suppression des taxes génère de nouvelles commandes, Ken Arakawa, haut spécialiste de l'Organisation japonaise de promotion commerciale (JETRO) à Hanoi, estime néanmoins que les exportations vietnamiennes vers le Japon n'augmenteront pas rapidement, en raison des exigences techniques et de qualité des clients japonais.
De plus, selon les économistes japonais, les vêtements vietnamiens à bas prix ne peuvent rivaliser avec ceux importés de Chine au Japon. Les entreprises vietnamiennes doivent donc se focaliser sur le haut de gamme où la concurrence est moins acharnée. Pour cela, elles devront bien cerner les besoins et les goûts des consommateurs japonais. Mais l'important, selon M. Ken, c'est que les entreprises vietnamiennes peuvent apprendre beaucoup de choses de ce marché exigeant, comme le mode d'approche du goût des consommateurs japonais pour sortir des produits à leur convenance.
Huy Quang/CVN