"Nous croyons en la paix", a déclaré M. Uribe lors d'une conférence sur le terrorisme, "mais nous ne permettrons pas de nouvelles combines".
"La paix a ses exigences. Au moment où un nouveau processus commence, il doit y a voir un signe clair, un arrêt de toutes les activités criminelles par les groupes qui veulent s'engager dans le processus, avec vérification" possible, a-t-il précisé.
Les FARC, le plus important et le plus ancien groupe rebelle du pays, a annoncé dimanche renoncer à son exigence de démilitarisation d'une zone du pays comme préalable à des négociations en vue d'un échange de prisonniers détenus par Bogota contre certains des otages de la guérilla.
La veille, le président Uribe avait publiquement écarté tout dialogue avec les FARC.
Le 31marsl, il a souligné que la vérification de la réalité du cessez-le-feu était la condition sine qua non du processus de négociations.
Il a par ailleurs répété la détermination de son gouvernement à combattre le terrorisme "sans relâche et dans le respect entier des valeurs démocratiques".
AFP/VNA/CVN