"Il y aura à la fois des occasions à saisir, comme la création de milliers de nouveaux emplois verts, et des risques à écarter, si les changements de l'économie et du marché du travail ne sont pas anticipés de manière appropriée", a averti le commissaire à l'Emploi, Vladimir Spidla, à l'ouverture d'un forum organisé à Bruxelles. "Des emplois polluants seront peut-être perdus, mais des emplois verts seront créés", a-t-il insisté.
La Commission estime à 410.000 les créations d'emplois pour parvenir à l'objectif européen de 20% d'énergies renouvelables -éolien, solaire, biomasse- dans la consommation d'énergie d'ici à 2020, a rappelé le commissaire.
L'ONG World Wide Fund for nature (WWF, Fonds de défense mondial de la nature) est sur la même ligne. "Sur les 130 millions d'emplois dans l'UE, 3,4 millions sont actuellement liés aux activités propres, auxquels il faut ajouter 5 millions d'emplois indirects", soutient l'organisation dans un rapport présenté la semaine dernière.
"En comparaison, les industries très polluantes comme les mines, la production d'électricité, les raffineries, les industries du gaz, de l'acier et du ciment représentent 2,8 millions d'emplois", estime le WWF.
Ces secteurs seront les plus affectés en termes d'emplois, soulignent de nombreuses études.
AFP/VNA/CVN