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L’ex-président sud-coréen Yoon Suk Yeol. |
Photo : Reuters/VNA/CVN |
Le tribunal du district central de Séoul a émis le mandat d'arrêt après une audience, à la demande de l'avocat spécial Cho Eun-suk.
M. Yoon doit répondre de cinq chefs d'accusation, dont celui d'avoir bafoué les droits des membres du cabinet en excluant la plupart d'entre eux d'une réunion importante avant la déclaration de la loi martiale du 3 décembre.
Il est également accusé d'avoir forgé de toutes pièces un document relatif à la loi martiale après la déclaration et de l'avoir fait signer par le Premier ministre de l'époque, Han Duck-soo, et par le ministre de la Défense de l'époque, Kim Yong-hyun.
Il est par ailleurs accusé d'avoir ordonné la diffusion de fausses déclarations aux médias étrangers, d'avoir demandé à ses assistants de faire obstacle à son arrestation en janvier et d'avoir ordonné la destruction d'enregistrements d'appels sur des téléphones sécurisés.
M. Yoon a nié toutes les accusations lors de l'audience. Il a ensuite été conduit au centre de détention de Séoul, à Uiwang, au sud de la capitale.
L'ancien président a été arrêté pour la première fois en janvier, mais il a été libéré en mars après que le tribunal du district central de Séoul a annulé sa détention.
Xinhua/VNA/CVN