"Nous venons de retirer 14 corps des lieux de l'accident", a affirmé ce gendarme précisant que les équipes de secours continuaient à travailler sur place. De même source, l'avion de la Trans Air Congo (TAC) transportait quatre membres d'équipage -un pilote, un copilote et deux mécaniciens- mais aussi cinq "clandestins". Les Antonov ne sont plus autorisés à prendre des passagers après des accidents par le passé mais il arrive que certains équipages permettent à des familiers ou des passagers payants clandestins de monter à bord.
Selon des témoins joints par l'AFP, l'avion a rasé "au moins 20 parcelles (maisons)".
"L'avion s'est écrasé (à Pointe-Noire) à l'atterrissage", a déclaré Michel Ambendé, directeur général de l'agence nationale de l'aviation civile (Anac) congolaise. "Il a amorcé l'atterrissage après avoir eu l'autorisation de la tour de contrôle. Les dégâts matériels sont bien là mais on se réserve pour l'instant de parler de morts", a-t-il poursuivi.
Selon une source aéroportuaire qui ignorait ce que transportait l'appareil, "l'avion est tombé sur un quartier populaire". "L'avion est tombé entre Roy et Kitoko, deux petites zones d'habitation qui font partie du quartier Mvou Mvou", un quartier populaire de Pointe-Noire, a affirmé Serge Bakala, un enseignant d'anglais local.
AFP/VNA/CVN