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"Les éléments de preuve indiquent clairement que l'EI n'a pas abattu l'appareil contrairement à ce que soutient l'organisation terroriste", a affirmé le commandement américain chargé de la région (Centcom), sans préciser les raisons du crash.
En revanche, le général Lloyd Austin, patron du Centcom, cité dans le communiqué, a confirmé que le pilote était retenu en otage. "Nous soutenons tous les efforts déployés pour faire en sorte qu'il soit secouru et nous ne tolèrerons pas que l'EI déforme ou exploite ce malencontreux crash à des fins de propagande", a-t-il dit.
Image distribuée par le groupe État islamique aux sites islamistes montrant le pilote jordanien que l'EI a capturé en Syrie le 24 décembre.
La Jordanie a indiqué pour sa part que l'un de ses appareils était "tombé" lors "d'une mission militaire menée par plusieurs avions de l'armée de l'air contre les repaires de l'organisation terroriste EI dans la région syrienne de Raqa" (Nord).
La branche de l'EI à Raqa, "capitale" du groupe extrémiste qui contrôle de larges pans de territoire en Irak et en Syrie, a publié sur des sites jihadistes des photos montrant des combattants entourant le pilote capturé, un sous-lieutenant de 26 ans.
Selon ces images, l'avion qui s'est écrasé est vraisemblablement un F-16. Sur l'une des photos, on voit le pilote, vêtu seulement d'une chemise blanche, porté par quatre hommes qui le sortent d'une étendue d'eau. Une autre le montre à terre, encerclé par une douzaine d'hommes armés, dont certains affichent leur satisfaction.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a demandé aux ravisseurs "de traiter le pilote selon les règles du droit humanitaire international".
AFP/VNA/CVN